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Bad Education : Retour à l’école (saison 1)

Bad Education Saison 1 - Bad Education : Retour à l'école (saison 1)

Alfie Wickers est un jeune professeur d’histoire qui fait beaucoup d’efforts pour paraitre cool auprès de ses étudiants, mais il est en réalité aussi immature qu’eux. Cela ne l’aide pas beaucoup quand il s’agit de séduire sa collègue, Miss Gulliver.

Comédien et animateur TV, Jack Whitehall commence également à se faire un nom en tant qu’acteur depuis peu, notamment dans la dramédie Fresh Meat. Il ne s’arrête cependant pas là, puisque le voilà à présent avec sa propre comédie sur BBC Three, Bad Education.

Whitehall scénarise et tient le premier rôle, celui d’Alfie Wickers, un jeune professeur d’histoire complètement immature qui travaille à l’Abbey Grove School, un établissement publique où Shaquille Fraser (Mathew Horne) est à la tête des professeurs. Parmi ceux-ci, on trouve Rosie Gulliver (Sarah Solemani) qui enseigne la biologie et qui est l’intérêt romantique d’Alfie ; Isobel Pickwell (Michelle Gomez) qui est quelque peu de fasciste dans l’âme ; et Olive Mollinson (Leila Hoffman) qui parait proche de la retraite. À côté, nous avons aussi quelques élèves, majoritairement ceux d’une classe dont Alfie a la charge.

Chaque épisode pose un challenge plus ou moins élevé qui pousse Alfie à agir n’importe comment uniquement parce qu’il veut bien faire. Il implique systématiquement ses élèves, mais finit le plus souvent par assumer lui-même la responsabilité de ses choix, car il n’est pas complètement irrécupérable.

L’ensemble se révèle en tout cas des plus léger. Il n’y a aucun parti pris très sérieux, l’idée semble surtout d’aider Alfie à devenir adulte. Une mission qui n’est pas réellement prioritaire cela dit, mais qui donne aux épisodes une direction, bien que celle-ci soit régulièrement très prévisible. C’est autant un handicap qu’un avantage, car il ne faut pas longtemps pour comprendre que les ambitions de Bad Education ne sont pas très élevées et qu’il est préférable de prendre la série pour ce qu’elle est, et rien de plus.

Dans ce sens, cette comédie délivre le minimum qu’elle promet, offrant un humour confortable qui n’est jamais vraiment de mauvais gout, le tout avec une certaine dose de chaleur humaine. Les acteurs sont d’ailleurs les principaux à créditer pour cela, en particulier Jack Whitehall et Mathew Horne qui prennent clairement beaucoup de plaisir dans leurs rôles. Il est par contre dommage que les personnages soient majoritairement cantonnés dans les stéréotypes qu’ils incarnent, car cela les limite beaucoup.

Concrètement, cette première saison de Bad Education se présente comme un divertissement relativement inoffensif qui fait passer un bon moment, sans chercher à en faire plus. Il est donc préférable de ne pas s’attendre à y trouver plus, puisque, aussi anecdotique qu’elle puisse être, elle a le mérite de mettre de bonne humeur. Dommage par contre qu’elle fasse bien plus sourire que rire.