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The Old Shows - Saisons précédentes Autres Pays My name is Kim Sam-Soon/My lovely Sam-Soon

My name is Kim Sam-Soon/My lovely Sam-Soon

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kim sam soon - My name is Kim Sam-Soon/My lovely Sam-Soon
De son titre original Nae ireumeun Kim Sam-soon, My name is Kim Sam-Soon est une série Coréenne de 2005 qui a connu un certain succès, et bénéficie d’une popularité assez grande vu que des DVD Zone 1 ont même vu le jour.
Avant d’entrer dans le vif du sujet, une petite explication du fonctionnement de ce qu’on appelle un k-drama (k étant pour korean) : il s’agit de série de 16 épisodes principalement d’une durée de 1 heure. Si le nombre peut varier, c’est le chiffre le plus courant. Une bonne dose de la production a pour thème l’amour avec un schéma récurrent : une femme F1 est amoureuse d’un homme H1, mais H1 est amoureux de F2, alors que F2 aime H2. (H2 a aussi le droit d’être amoureux de F1) Bon, la combinaison peut changer de sens, ou de variations, mais l’idée générale est là.

Kim Sam-Soon a 30 ans, est considéré comme grosse et n’a pas de chance : déjà son nom est propice à des blagues, ce qu’elle supporte de plus en plus mal, ensuite, elle se fait larguer la veille de Noel après 3 ans de relation et va pleurer dans les toilettes des hommes où un inconnu lui demande de partir. Sans travail, sans amour, Kim Sam-Soon ne va pas baisser les bras. Le destin va faire que l’inconnu rencontré, Hyeon Jin-heon, dirige un restaurant et a besoin d’une pâtissière. Métier de Sam-Soon, justement. Cette dernière va accepter. Les difficultés vont continuer à s’amonceler avec le fait que pour garder la maison familiale, ils ont besoin d’une somme d’argent qu’ils ne possèdent pas. Alors quand Hyeon Jin-heon propose à Sam-Soon un contrat où elle doit jouer sa petite amie, pour que sa mère le laisse tranquille, après un refus, elle va se voir obliger d’accepter. Seule sa sœur, fraichement divorcée et de retour à la maison, le saura. Alors que l’entente entre Sam-Soon et Jin-Heon est au début difficile, une relation va se développer entre eux. C’était sans compter sur le retour de Yu Hee-jin, l’amour de Jin-Heon…

L’humour et l’amour en Corée font bon ménage. Je pense qu’il est difficile de me contredire sur ce point au vue de la réussite d’un film comme My Sassy Girl. Ils ont une recette qu’ils recyclent, à laquelle ils ajoutent des ingrédients, en retire, mais allez savoir pourquoi, qui est toujours efficace. Il faut aussi être préparé. En Asie, les changements de style ne sont pas rares, loin de là. Pour expérience passée, le k-drama Full House commençait dans la joie et la bonne humeur, et malgré un happy end, on peut dire qu’on a eu droit à un bon nombre d’épisodes larmoyant. Ainsi, ils n’ont pas trop peur de changer la donne, et surtout de pleurer devant la caméra. Pour l’occasion même, l’actrice principale aura dû prendre 8 kilos.
Leur série, quand elles sont qualifiées alors de romance, comédie ne vous plonge pas dans une atmosphère déprimante, mais joue surtout sur l’humour, l’amour, la tendresse, et l’émotivité. Mots clés. Il ne faut pas chercher plus loin. Les réfractaires au genre ne trouveront assurément rien à se mettre sous la dent, et si les premiers épisodes pouvaient laisser penser qu’un visionnage en couple pouvait être possible, la tournure que prendra les évènements destinera la série à une part plus féminine, tout du moins d’un point de vue tout à fait Occidental.
La première force de la série est assurément de ne pas trop tourner en rond, malgré l’éternel jeu amoureux. Il s’agit surtout pour Sam-Soon de se trouver une vie, et tout n’est pas question d’amour dans ses choix. La série tombera aussi dans des travers, d’abord par quelques lenteurs, et à un certain moment un manque de panache, période transitoire avant de réellement se relancer pour la deuxième partie de la série.

My name is Kim Sam-Soon
est une série attachante, qui vaut largement le coup d’œil, en partie pour sa jolie note d’espoir qu’elle offre. Par amour pour ses personnages, on oubliera les faiblesses disséminées par ci par là, on reconnaitra que le développement offert aux personnages secondaires est un bel ajout et on tentera de se souvenir de la morale de fin : on ne peut pas savoir ce qui va arriver, alors il faut vivre chaque jour, se battre pour ce que l’on veut, et ne pas dramatiser avant l’heure.