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Thorne: Sleepyhead

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thorne 1 - Thorne: Sleepyhead

Après être tombé sur le corps d’une jeune femme durant une poursuite, D.I. Thorne va découvrir une série de meurtres et l’une des victimes qui s’en est sortie, mais qui est désormais incapable de bouger et de communiquer. Thorne va se rendre compte que cette dernière n’est pas l’erreur commise par le tueur, mais sa réussite.

Sky1 se lance dans l’adaptation des romans de Mark Billingham qui lança en 2001 une série d’histoires policières centrées sur le personnage de Tom Thorne. On commence par le commencement avec Sleepyhead (sorti chez nous sous le titre Dernier battement de cil).

Nous faisons ainsi la rencontre de D.I. Tom Thorne, joué par David Morrissey, un enquêteur de génie qui va se retrouver dans une affaire qui ramène à la surface son premier succès dans le métier, mais aussi, de très lourds secrets.

Chaque histoire est divisée en trois parties et Sleepyhead est construite de manière à ce que chaque épisode délivre sa dose de révélations et étoffe les zones de troubles.

On commence donc avec les premières découvertes de corps. Tout va très vite, trop vite d’ailleurs, car le dossier s’assemble d’une manière qui apparait trop facile pour être crédible. Cela dit, ce n’est pas là le plus gros problème de cette introduction, car le montage brouillon s’avèrera être la principale source de confusion et le handicap majeur du triptyque.

Il faut dire que l’intrigue veut autant se concentrer sur le tueur et que sur Thorne. Une approche qui est largement justifiée par le fait que les deux vont être liés. Malgré ça, la connexion est à l’origine d’un mystère conséquent que l’on tente de nous révéler grâce à des détails délivrés au compte-goutte qui ne font que semer l’anarchie.

Globalement, la narration est juste chaotique. Ça part dans tous les sens. On essaie de nous expliciter les agissements de certains personnages en nous posant des bribes d’informations qui viennent à la rencontre d’autres n’ayant pas la même finalité. Il faut donc démêler tout ça en cherchant à explorer des secrets qui ne sont dévoilés que partiellement.

Peut-être que sur papier, cette façon de procéder parvient à maintenir le suspens et à alimenter le mystère, mais, à l’écran, cela devient vite agaçant. Il faut dès lors s’accrocher aux twists disposés à des moments stratégiques pour entretenir un certain intérêt pour ce qui se passe.

Quoi qu’il en soit, il est clair que Sleepyhead souffre de mélanger trop d’informations et de ne pas savoir les explorer proprement. Et si l’histoire possède tout de même des éléments suffisamment intrigants pour intéresser les amateurs du genre, c’est avant tout le casting qui donne son intérêt à cette série.

La prochaine affaire est Scaredy Cat (Peur de son ombre chez nous) sera allégée de la partie introduction des personnages et on peut espérer qu’elle parviendra ainsi à ne pas s’embourber dans le même cafouillage narratif.