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2 Broke Girls : Cupcakes and the City (saison 1)

2 broke girls saison 1 - 2 Broke Girls : Cupcakes and the City (saison 1)

Max Black vit à Brooklyn et conjugue deux boulots, serveuse et baby-sitter en attendant de pouvoir réaliser son rêve, ouvrir sa boutique de cupcakes. Le destin met sur sa route une ancienne socialite ruinée, Caroline Channing dont le père est en prison pour malversation et qui cherche un travail. Elles deviennent collègues au diner, colocataires et associées.

Whitney Cummings fut la nouvelle valeur montante de cette rentrée 2011/2012 au planning fort chargé. Comédienne principale, scénariste, créatrice et productrice de sa propre sitcom Whitney, elle est aussi à l’origine de 2 Broke Girls dont elle signe l’idée avec Michael Patrick King, le showrunner de Sex and The City (et réalisateur des deux films inspirés de la série). Si King, à la tête du show, rompt ici avec le luxe de Manhattan, il s’intéresse toujours autant aux femmes en faisant le portrait de ces deux filles différentes, mais de plus en plus complémentaires au fur et à mesure des épisodes.

La série, qui débute avec un pilote drôlissime posant des bases solides, va se chercher pendant quelque temps et sombrer un peu trop facilement par la même occasion dans les blagues en dessous de la ceinture lancées par Max et par Oleg, le libidineux cuisinier du petit restaurant où les héroïnes travaillent.

Plus qu’une digression sur la lutte des classes à peine esquissée au final et la naissance d’une grande amitié, 2 Broke Girls est l’histoire de la création d’une nouvelle famille. Max, la brune vulgaire aux courbes très avantageuses, et Caroline, la grande blonde filiforme et snob, vont recréer cette unité qui leur a tant manqué dans le passé. Max a connu une vie difficile avec une mère alcoolique, un père absent et une pauvreté dont elle a fait une force. Sa débrouillardise n’a d’égale que son inconscience dans une ville où tout peut arriver. De son côté, Caroline a certes vécu dans de fastueux appartements avec un père qui répondait à tous ses caprices, mais elle a surtout été seule et seulement appréciée pour son statut.

Max et Caroline sont entourés de personnages (Earl, Han, Peach et ses jumeaux Brad et Angelina) qui, malheureusement, arrivent à être au mieux distrayants. À cette palette de seconds couteaux s’ajoutera en milieu de saison Jennifer Coolidge dans la peau de la voisine Sophie ; après une période d’ajustement, on se prend à aimer ce personnage décalé et drôle.

Mais, à l’arrivée, Max et Caroline se suffisent à elles-mêmes et n’ont pas vraiment besoin des autres pour s’épanouir. La série dresse ainsi le portrait de deux jeunes femmes modernes qui tentent de donner vie à leur rêve, soit faire fructifier leur entreprise de cupcakes. Ces « 2 filles fauchées » ne rechignent jamais à la tâche même ingrate, se couchent tard, se lèvent tôt, font front commun face aux obstacles qu’il s’agisse d’ailleurs du boulot ou des hommes.

Pour atteindre l’objectif qu’elles se sont fixé, elles mettent un peu de côté pendant chaque épisode comme en témoigne le chiffre de la cagnotte qui s’affiche à la fin de chaque opus avec un bruit de caisse enregistreuse. Un moyen original de faire avancer l’intrigue et de nous montrer de combien les filles progressent.

Au final, les personnalités de Max et Caroline sont assez attachantes pour permettre à la série d’intéresser son public. Grâce à un concept bon enfant et une complicité évidente entre Kat Dennings et Beth Behrs, 2 Broke Girls s’est révélée être une sympathique sitcom.

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