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Séries Agents of S.H.I.E.L.D. Agents of S.H.I.E.L.D. – 0-8-4 (1.02)

Agents of S.H.I.E.L.D. – 0-8-4 (1.02)

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L’agent Coulson et son équipe partent sur les traces d’un étrange artefact dissimulé dans un temple péruvien. Ce qu’ils vont découvrir sur place est bien loin de ce qu’ils avaient imaginé et la situation ne deviendra que plus compliquée quand un groupe de rebelles cherchera à mettre la main sur le mystérieux objet.

Marvel’s agents of S.H.I.E.L.D. revient cette semaine avec une nouvelle aventure amorcée par l’alerte 0-8-4 de l’épisode pilote. Si rapidement l’action reprend ses droits sur les développements, ce n’est que pour mieux nous faire oublier que les scénaristes ne semblent pas encore clairement savoir dans quelle direction s’orienter.

Dès les premières minutes de l’épisode, il est clair que quelque chose ne fonctionne pas avec ce qu’on cherche à nous raconter. Le flashforward et l’événement « dramatique » qu’il nous présente manquent d’intensité et il est alors extrêmement dur de se soucier du sort des protagonistes impliqués – surtout quand la suite est aussi calme que barbante. Pourtant, suivre Skye de façon à nous dévoiler le fonctionnement de cette nouvelle équipe du S.H.I.E.L.D., ainsi que la psyché des personnages, n’était pas une mauvaise idée en soi, mais le traitement est beaucoup trop superficiel pour être accrocheur.

De ce côté-là, si l’agent Coulson brillait par sa présence la semaine dernière, ce n’est aucunement le cas dans 0-8-4. Loin d’être le chef d’équipe attendu, il semble, tout comme ceux qui l’entourent, subir les événements avec une mollesse par moment exaspérante. Skye quant à elle, qui s’impose comme le personnage clé de la série, a du mal à trouver ses marques. Si cela peut se justifier par le déroulement de l’intrigue, ça ne l’aide absolument à tirer son épingle du jeu. Le pire étant que le peu de dialogues qui lui sont accordés sombre dans de l’humour niais ou dans le cliché de la jeune fille bien-pensante. Néanmoins, tout n’est pas à jeter du côté des personnages puisque Fitz et Simmons, les deux scientifiques, arrivent à se rendre intéressants et à voler leur place sous les projecteurs. Bien que leur humour ne soit pas des plus compréhensible, c’est avec eux qu’il est le plus plaisant de passer ses 45 minutes. L’agent May tient la route malgré le déroulement classique de sa storyline et son côté mi-Faith (Buffy contre les vampires), mi-Nikita, n’est pas du tout désagréable et lui va comme un gant.

Malgré tout, la véritable faiblesse de ce second épisode est d’être incapable de doser l’action et les échanges entre les personnages. Donc, si 0-8-4 nous gâte du côté action, c’est loin d’être le cas avec les développements annexes qui, quand ils sont présents, restent toujours à la surface des choses. On ne connait pour le moment rien de l’intrigue sous-jacente et n’avons aucune idée de ce que pourra être le fil rouge. Les plus attentifs et ceux qui aiment chercher des indices pourront trouver une ou deux petites indications au sujet de la résurrection de Coulson qui n’est peut-être pas ce qu’on essaie de nous faire croire. Pour le reste, il faudra se contenter de dialogues plus que douteux, voire carrément inutiles. Mention spéciale aux séquences d’actions sans grand intérêt qui doivent probablement avoir été disséminées çà et là dans le but de pouvoir créer un trailer explosif.

En conclusion, 0-8-4 est loin de s’engager dans la direction escomptée. L’épisode, trop dynamique par moment et pas assez intéressant à d’autres, a du mal à retenir l’attention. Il va falloir prendre un peu de recul pour ne pas directement classer Marvel’s agents of S.H.I.E.L.D. au milieu de ces séries où chaque aventure indépendante contient le développement d’un fil rouge pouvant pourtant être passionnant, mais qui est totalement noyé dans l’ensemble. Espérons que le twist de fin d’épisode soit plus qu’il n’y paraît et pas seulement l’un des jokers habituels de la chaîne ABC.

Le mot de la fin tient à prévenir ceux qui auraient tenu jusqu’aux dernières minutes. Laissez l’épisode déroulé jusqu’au générique, car après le noir de fin vous attend une surprise, loin d’être déplaisant et qui a le mérite de faire naitre un sourire.

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