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Séries Agents of S.H.I.E.L.D. Agents of SHIELD : Perdus dans l’espace (3.10)

Agents of SHIELD : Perdus dans l’espace (3.10)

6 - Agents of SHIELD : Perdus dans l'espace (3.10)

La situation est désespérée pour les agents du S.H.I.E.L.D. qui n’ont que peu de temps pour s’infiltrer en territoire ennemi et sauver leurs amis en danger avant qu’il ne soit définitivement trop tard.

Après l’épisode de la semaine dernière, il était très certainement possible d’en attendre un petit peu plus de Maveth qui vient clôturer la première partie de saison non sans un sentiment de frustration. L’épisode est loin d’être mauvais, mais tout semble trop facile pour réellement faire frémir et les enjeux présentés précédemment — au lieu d’exploser comme ils auraient pu le faire — maintiennent la tension au niveau où elle se trouve sans réellement l’utiliser.

Cela est en partie dû à l’impression qu’il n’y a aucun réel obstacle sur le chemin du S.H.I.E.L.D., malgré que l’on nous rabâche à quel point le château défendu par H.Y.D.R.A. est imprenable. La facilité avec laquelle les différents agents avancent jusqu’à leur destination est quelque peu déconcertante – d’autant plus quand l’épisode est censé clôturer cette première partie de saison – et il est alors difficile de ressentir le moindre sentiment d’urgence ou de danger. L’opportunité était pourtant bien présente avec tous les éléments à disposition et il est dommageable qu’après presque deux saisons d’Agents of S.H.I.E.L.D., H.Y.D.R.A. ne soit toujours pas un antagoniste à la hauteur.

Maveth ne manque pourtant pas de bons moments et, bien qu’il n’offre pas énormément en terme d’action, il permet de capitaliser sur les développements faits tout au cours de ces huit premiers épisodes pour offrir un ensemble satisfaisant. Ainsi, voir l’équipe de Daisy finalement en action, malgré leur peu de temps à l’écran, est un réel plaisir et Joey parvient d’ailleurs à prouver qu’il possède bien plus de charisme que Lincoln, alors qu’il n’a pas eu le droit à autant d’exposition.

Ce qui s’applique également à l’évolution de Fitz et Simmons qui ne sont définitivement plus les rats de laboratoire des premières heures. L’un comme l’autre parviennent sans grand mal à capter l’attention, probablement parce qu’ils sont les personnages les plus nuancés du lot et que, du coup, leurs décisions apparaissent comme moins manichéenne et beaucoup plus intéressantes. En ce sens, il est assez excitant d’anticiper comment leur relation va évoluer après la situation à laquelle Fitz a dû faire sur la planète, du moins, si cela n’était pas qu’un procédé scénaristique pour se débarrasser d’une complication supplémentaire. Les conséquences de ses actes, en parallèle à ceux bien plus sombres de Coulson, pourraient offrir un développement inattendu pour la suite d’Agents of S.H.I.E.L.D.

Finalement Maveth, malgré son niveau en deçà du précédent, parvient à maintenir la tension jusque dans ses dernières minutes tout en n’oubliant pas le divertissement qu’il souhaite délivrer. Il faut dire qu’Agents of S.H.I.E.L.D. semblait avoir beaucoup de chose à dire et si cela n’est pas toujours fait habilement, il y a ce qui faut pour que l’ensemble en ressorte satisfaisant. D’autant plus alors que le show fait tout son possible pour approfondir sa mythologie avec un plaisir non dissimulé. En attendant, les dernières minutes sont justes ce qu’il fallait pour donner envie de revenir après la pause hivernale et il est certain que les problèmes ne font que commencer pour Coulson et compagnie.

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