Aller au contenu
Séries American Horror Story American Horror Story: Asylum – Welcome to Briarcliff (2.01)

American Horror Story: Asylum – Welcome to Briarcliff (2.01)

AHS 2x01 - American Horror Story: Asylum - Welcome to Briarcliff (2.01)

En 1964, Kit Walker est admis au Manoir Briarcliff, un asile dirigé par l’Église Catholique, après avoir été accusé d’être Bloody Face, un tueur en série qui porte un masque composé de peau humaine. Lana Winters est une jeune journaliste qui veut enquêter sur le lieu et son nouvel arrivant et qui s’oppose alors à Sister Jude qui est décidée à tout faire pour l’en empêcher. Sœur Jude pense aussi que le Docteur Arthur Arden commet des actes répréhensibles au sein de l’établissement psychiatrique, mais ne peut le prouver. De nos jours, un jeune couple se rend à Briarcliff, qui est maintenant abandonné.

American Horror Story est de retour pour une saison 2. Cette fois-ci, nous savons – en partie – ce que la série peut offrir, que ce soit dans son montage haché, sa construction narrative aléatoire ou son histoire, tout court, qui trouvera une conclusion à la fin. On retrouve aussi un certain nombre d’acteurs présents dans la première saison qui endosse des rôles forts différents.

Plus de maison hantée, mais un asile de l’horreur en 1964 qui peut accueillir toutes les bizarreries possibles pour créer une atmosphère particulière. Le présent n’est pas loin non plus, avec un couple qui visite le lieu abandonné pour y découvrir ses dangers.

Cela occupe peu de place au sein de ce premier épisode, et d’ailleurs, cela s’insère difficilement dans l’ensemble. Mais, American Horror Story étant ce qu’elle est, ce n’est pas forcément gênant, vu que son côté montage aléatoire est un élément à part entière de son identité. Le but est bien entendu de scotcher devant l’écran, le temps devant alors se charger de rendre un minimum cohérent ce qui s’y passe.

Sur ce plan-là, il va de soi, il faut attendre, Welcome to Briarcliff ne lésinant pas sur les mystères ambiants, les motivations inconnues de certains protagonistes, et ce que peut bien signifier la sanité dans un lieu comme celui-ci. La série est décidée sans conteste à exploiter l’image très cinématographique de l’asile, qui est là le théâtre évident d’une confrontation entre la religion et la science. Nous avons ainsi Jessica Lange dans la peau de l’impitoyable Sister June qui fait face à James Cromwell dans celle du Docteur « fou » Arthur Arden.

C’est la ligne directrice la plus évidente dans cet épisode qui nous introduit aussi au pauvre Kit Walker (Evan Peters), un jeune homme accusé à tort, à Lana Winters (Sarah Paulson), une journaliste lesbienne qui se retrouve prise aux griffes de Sister June, mais aussi à Grace (Lizzie Brocheré), une autre patiente, ainsi qu’à Sister Mary Eunice (Lily Rabe) ; sans oublier la peuplade de personnages secondaires, patients ou non.

Ce premier épisode d’Asylum se montre au départ franchement éparpillé, enchainant les scènes sans chercher à les lier entre elles, si ce n’est dans sa volonté de poser un background pour ses personnages. D’ailleurs, malgré une volonté prononcée de faire une reprise étouffante et frissonnante, cela ne prend pas totalement à cause d’une surcharge d’informations et d’ellipses. Heureusement, il se dessinera dans la suite une direction plus précise qui rend alors la seconde partie de l’épisode plus cohérente que les débuts et permet de trouver un minimum ses marques dans ce nouvel environnement sombre.