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Séries American Horror Story American Horror Story – Rubber Man (1.08)

American Horror Story – Rubber Man (1.08)

AHS 108 - American Horror Story - Rubber Man (1.08)

Consciente de la présence de fantômes dans sa maison, le comportement erratique de Vivien suscite de l’inquiétude pour Ben, alors que l’identité de l’homme au costume en latex est révélée.

Voilà un épisode où il s’en passe des choses ! American Horror Story laisse peu de temps pour ingurgiter les nouvelles informations que l’épisode nous en fournit d’autres ou joue avec les nerfs du téléspectateur.  C’est une technique plutôt efficace qui empêche de tranquillement lier les deux bouts.

C’est justement ce que ce Rubber Man cherche à faire : rattacher les multiples morceaux du puzzle autour du fameux Rubber Man, notre homme en costume de latex. L’épisode ne passe pas par quatre chemins, car la scène d’introduction est là pour nous révéler son identité et il faut reconnaître que c’est assez troublant. Nous ne serions pas dans American Horror Story que le fameux personnage perdrait toute crédibilité. Tout le monde étant plus ou moins instable dans cette série, j’imagine que cela aide à avaler la pilule. En fait, Ben apparaît comme le seul à ne pas avoir encore perdu la tête, étant aussi le seul de sa famille à ne pas savoir que sa maison est hantée. Violet n’a quant à elle pas quitté les lieux depuis deux semaines, on va finir par croire qu’elle a rejoint les morts à ce rythme-là !

Vivien plonge donc dans un état de délire plus ou moins prononcé pour ceux qui ne savent pas vraiment ce qui se passe. De quoi faire monter l’intensité de l’épisode, l’épouse Harmon étant erratique, mais pas folle pour autant.

Il faut dire qu’Hayden fait un retour en force pour nous éclairer un peu sur ce qui se trame dans la demeure. Les esprits dominent l’intrigue, soutenue par un montage qui nous balade dans le temps pour connecter les bouts d’histoires – liées au Rubber Man. De l’achat du costume aux motivations de celui qui le porte (pour autant qu’on peut le voir ainsi à ce stade), tout y passe ou presque.

Cela ne nous ramène pas si loin dans le temps, simplement à nos anciens propriétaires gays. Chad voulait satisfaire son petit ami, mais leur vie conjugale était déjà dans un état lamentable. L’épisode ne fait alors que se reposer sur ce que nous savons déjà de pas mal des personnages, mais fait monter la sauce en laissant supposer qu’une fois morts, leurs problèmes irrésolus et leurs pulsions les consument encore plus. Le lieu en serait-il responsable ? Certains esprits dits plus « purs » ne sont pas affectés par ce phénomène.

Si l’histoire – sur un plan temporel – s’enrichit, la série bouchant au fur et à mesure les trous, l’origine du phénomène et cette attache à la maison restent donc inconnue.

Après un épisode plus calme, American Horror Story délivre avec Rubber Man tout l’inverse. Pas une minute de répit n’est accordée, et il y a multiples occasions pour être dérouté par ce qui se passe. En fournissant des réponses, la série soulève autant de questions.