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Séries American Horror Story: 1984 – Final Girl (9.09 – fin de saison)

American Horror Story: 1984 – Final Girl (9.09 – fin de saison)

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American Horror Story Saison 9 Episode 9 - American Horror Story: 1984 - Final Girl (9.09 - fin de saison)

Cette saison d’American Horror Story: 1984 aurait pu se terminer à la fin de l’épisode 4 ou avec l’épisode 8. Elle a pourtant continué et nous avons donc le droit à un épilogue.

L’action se déroule désormais en 2019. Trente années se sont écoulées et Bobby (Finn Wittrock), le fils de Jingles, arrive à Camp Redwood pour découvrir la vérité sur son père. Sur place, il rencontre Montana et Trevor qui, contrairement à ce que l’on pouvait penser, ne vont pas essayer de le tuer.

En effet, ils ont changé et vont nous révéler comment. Ils ne seront pas les seuls, puisque la majorité de l’épisode est raconté du point de vue des « survivants », fantômes ou non. Bobby est simplement notre avatar, il est là pour qu’on lui dise tout.

L’approche n’est pas très originale, mais cela ne l’empêche pas de remplir son office. Cela dit, l’ensemble est relativement peu surprenant et n’ajoute pas grand-chose de substantiel. C’est surtout la confirmation jusque dans les dernières minutes que cette saison était bien celle de Mr Jingles. Ce n’était probablement pas le plan au point de départ — à moins que l’impression que la seconde moitié de la saison a été totalement improvisée soit trompeuse. Néanmoins, c’est le résultat et celui-ci est convenable.

American Horror Story: 1984 est un étrange hommage aux années 80 dans le sens où elle s’est autant moquée de l’époque, de ses modes aux clichés de ses films d’horreur, qu’elle a su occasionnellement montrer une révérence qui contrebalançait l’aspect pastiche que l’ensemble pouvait arborer.

Cet épisode final apparait par ailleurs peu intéressé par les ‘80s, y faisant principalement référence pour commenter la manière dont la culture actuelle en dérive seulement quelques aspects, négligeant bien d’autres qui en sont finalement plus caractéristiques — comme l’aérobie.

À la place, cette conclusion cherche à trouver l’émotion se cachant derrière les massacres. C’est une dernière tentative pour humaniser des personnages qui ont, pour la plupart, été caricaturaux pendant longtemps. Étonnement, cela fonctionne avec certains d’entre eux, notamment Montana qui semble être la meilleure version d’elle-même quand elle est en présence de Trevor.

Ce qui ne fonctionne pas par contre, c’est le maquillage des survivants. Trente années ont passé et une blague sur le pouvoir de la dermatologie n’explique pas le peu qui est fait pour vieillir l’apparence des acteurs.

D’un autre côté, cela est symptomatique de cette saison 9 d’American Horror Story durant laquelle les scénaristes ont souvent préféré les facilités à l’inventivité. Elle a ses moments et n’a pas trouvé beaucoup de temps pour ennuyer grâce à des épisodes relativement courts, mais elle se révèle être globalement anecdotique.