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Archer – Pilot (1.01)

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archer 101 - Archer - Pilot (1.01)

Sterling Archer est espion dans l’agence internationale ISIS, dirigé par une main de fer par sa propre mère. Préférant voguer entre ignorance et népotisme, Archer côtoie aussi l’ignorée secrétaire Carol – de son vrai nom Cheryl -, son ex espionne Lana, ou encore l’employé cible des blagues, Cyril.

Avec le temps, on pourrait aisément imaginer qu’il n’y a plus grand-chose à parodier de James Bond, tellement le concept a été usé jusqu’à la moelle. La création d’Adam Reed tend à prouver que ce n’est pas le cas, et a quelques tours dans sa poche qui ont de quoi démontrer tout le contraire, et plus, si affinités.

Au cœur de l’agence internationale ISIS, Archer est le fils de la grande patronne, vivant dans l’excès et l’insouciance, bien peu préoccupé par les grands méchants de ce monde. Avec un ton irrévérencieux, un sens de la répartie et de l’idiotie poussée, il y a de quoi faire pour cet espion à la voix de Jon Benjamin, qui déteste deux choses au monde : sa mère et les chiens.

Pour ses débuts, Archer – en plus d’avoir des problèmes avec maman – se trouve être responsable d’un creux dans les finances de l’agence, dilapidé en prostituées, boissons, et autres de ce genre – flashbacks hilarants à l’appui. Pour trouver solution à ce problème, Archer va tenter d’arnaquer quasiment tout le monde en lançant une rumeur de taupe dans les lieux.

Comme je l’ai dit, on aurait pu imaginer le concept déjà éculé, pourtant Archer parodie le genre avec une aisance assez déconcertante et rafraichissante, imposant dès les débuts ses protagonistes derrière lesquelles on ne trouve pas non plus n’importe quelle voix : si Jon Benjamin est passé par Family Guy, et a travaillé sur Lucy: The Daughter of the Devil ou encore Aqua Teen Hunger Force, le tableau est complété par Judy Greer, Chris Parnell, Aisha Tyler et Jessica Walter.

Tout ce beau monde donne vie à des personnages qui ne passent pas par quatre chemins rayon dialogues, et y vont crument, aider par un nombre de blagues sexuelles un peu poussées, mais dont un bon lot fonctionne.

Archer est une jolie petite surprise, parfois gratuitement crue, mais qui exploite avec malice le milieu dans lequel elle se place, et si le reste de la série est à la hauteur du pilote, cela s’annonce comme une réussite.

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