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Séries Arrowverse Arrow – Suicide Squad (2.16)

Arrow – Suicide Squad (2.16)

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Amanda Waller fait appel aux services de Diggle afin qu’il aide A.R.G.U.S. à récupérer un gaz mortel qui est en possession d’une de ses vieilles connaissances. Il rencontre alors la Suicide Squad, une unité composée de criminels. De son côté, Oliver tente de localiser Slade.

À l’occasion, les scénaristes Arrow s’efforcent de mettre en avant Diggle. Généralement, l’histoire tient la route, mais souffre du fait que le garde du corps d’Oliver n’est que trop rarement exploité en dehors de son rôle de faire-valoir.

Cette fois encore, on nous sert une intrigue qui sort quelque peu de nulle part et qui s’inscrit dans la continuité de Keep Your Enemies Closer (2.06). Il est donc temps de reparler d’A.R.G.U.S., de Deadshot et de Lyla… une dizaine d’épisodes plus tard.

Il faut admettre qu’A.R.G.U.S. a déjà été réutilisé, même si ce fut plus qu’anecdotique. L’équipe créative de la série n’a jamais pris soin de bien affirmer la place d’Amanda Waller et de son organisation dans l’univers du show, mais ce ne fut jamais un problème pour les utiliser comme si on était censé savoir de quoi il était question. Bien entendu, ceci fait partie de l’histoire ancienne à présent, puisque Suicide Squad expose clairement tout ce que l’on a besoin de connaitre.

Ainsi, Diggle se retrouve une nouvelle fois envoyé dans une mission dangereuse où il côtoie Deadshot et son ex-femme. La conjoncture a néanmoins évolué. Cela ne nous apporte pas pour autant des révélations au sujet de l’homme qui a commandité la mort du frère de Diggle, cette intrigue sera probablement évoquée de nouveau durant la saison 3. À la place, on nous sert une aventure générique sur une arme mortelle, une sorte de scénario tout droit sorti d’un épisode d’Alias avec une réception à l’étage et un couloir qui mène à une salle contenant l’objet recherché au sous-sol.

Tout ceci délivre une petite dose de tension, mais cela ne fonctionne vraiment qu’à cause de la morale de Diggle qui le force à remettre en question les méthodes d’A.R.G.U.S. et, par conséquent, ce qui doit être fait pour combattre le terrorisme. Cela ne pousse pas très loin pour autant, mais c’est suffisant pour donner un peu de substance à l’intrigue. De même, les flashbacks nous ramenant à l’époque où Diggle et Lyla se sont rencontrés aident à mieux apprécier la situation générale dans laquelle ils se trouvent actuellement – sans oublier le retour de Ben Browder en Ted Gaynor qui ajoute un petit plus qui n’est pas déplaisant.

À côté de tout ça, Oliver recherche Slade. L’intérêt est visiblement de le pousser à digérer ce retour et, surtout, qu’il réalise qu’il peut compter sur Sara. C’est un peu redondant, mais le traitement de la storyline est assez bon pour justifier son existence.

Au final, Suicide Squad est autant une distraction qu’un moyen pour les scénaristes d’utiliser une fois de plus un élément de l’univers DC Comics dans leur show. En lui-même, l’épisode est efficace et divertissant, mais il met également en avant des défauts notables dans l’écriture de la série, comme cette manière d’exploiter les personnages secondaires de façon tellement erratique que, quand ils sont enfin de retour au cœur d’un histoire, ils sont obligés d’évoluer de plus en plus loin d’Oliver pour ne pas trop déranger. Un constat regrettable.