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Séries Arrowverse Arrow : A feu et à sang (Burned – 1.10)

Arrow : A feu et à sang (Burned – 1.10)

Oliver et Laurel dans Arrow saison 1 episode 10 - Arrow : A feu et à sang (Burned - 1.10)

Après sa défaite face au Dark Archer, Oliver a perdu confiance et a laissé son costume de justicier au placard. Seulement, quand il reçoit un coup de téléphone de Laurel qui lui demande son aide, il est divisé entre l’épauler et ne pas trop s’impliquer dans l’affaire. Chez les Queen, Thea tente de secouer sa mère qui ne fait plus rien depuis la disparition de Walter.

Arrow a pris une pause durant les fêtes de fin d’année et le justicier a lui aussi mis son costume au vestiaire durant 6 semaines. Par conséquent, si la série revient en ayant fait un bond dans le temps, nous n’avons rien manqué. Même la construction de la boite de nuit ne progresse pas, au grand dam de Tommy.

Burned a donc pour rôle de remettre sur pied Oliver qui doute de lui, ainsi que sa mère, avachie suite à la disparition de Walter. Il y a des similitudes entre la situation mère et fils, mais l’épisode ne va pas tenter de réellement construire quoi que ce soit là-dessus. D’ailleurs, on retrouve Arrow comme on l’avait laissé, avec Diggle qui fait tout le travail psychologique, laissant peu de place à l’interprétation ; Thea endosse à sa façon un rôle plus ou moins similaire avec sa mère. Chez les Queen, ils ont besoin qu’on leur fasse la morale à intermittences régulières pour garder le cap, et c’est ce qui se passe ici.

Vu qu’il s’agit avant tout de pousser Oliver Queen a ressortir son costume, l’équipe créative ne cherche pas franchement à rendre l’intrigue réellement captivante, un peu trop consciente qu’il s’agit d’une excuse pour mener à la conclusion. Au départ, cela aurait pu être plus, car tout commence avec la mort du frère à Joanna, la collègue et amie de Laurel, ce qui laissait entrevoir des développements pour la jeune avocate. Cependant, l’épisode ne va pas du tout s’orienter dans cette direction, signifiant très tôt à quel point Jo est un accessoire – du genre que les scénaristes n’ont plus vraiment besoin et qu’il faut éloigner de la ville (temporairement ou non, si elle ne revient pas, on ne s’en étonnera pas).

Tout dans l’épisode apparait donc là pour faire une sorte de point et replacer auprès du spectateur les multiples enjeux. Que ce soit à travers les flashbacks en nombre limité qui nous ramènent sur l’île, les allusions à ce qu’a manqué Oliver durant toutes ces années, la relation entre Laurel et Tommy, il y a de la remise en place pour se lancer comme il faut dans la seconde partie de saison.

C’est alors du côté du sergent Lance avec le petit twist final qu’on y trouve ce qu’il y a de plus explicite en la matière ; ce dernier n’a pas abandonné son combat d’arrêter le vigilante et il faut lui reconnaitre de passer aux cribles diverses méthodes pour y arriver. Il se dirige donc dans une direction plutôt dangereuse vis-à-vis de sa fille qui participe à rendre le personnage moins binaire – et il y en a bien besoin.

Qui plus est, nous avons aussi le droit à une présence journalistique qui, elle, a pour rôle de signifier l’évolution du justicier de Starling City et du bien qu’il a fait à la ville. Cela a souvent fait défaut dans la série, qui utilise de façon trop réduite les médias qui tiennent avec leur « homme à la capuche » de quoi alimenter leurs journaux – télévisuels ou papiers.

Au final, cette reprise d’Arrow aurait pu offrir une intrigue un peu mieux orchestrée qui aurait élevé le niveau général de l’épisode, mais celui-ci divertit comme il se doit. L’épisode permet avant tout de remettre en place tous les éléments et de replonger dans l’ambiance générale de la série.

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