Malcolm s’apprête à mettre son plan à exécution, et sème quelques cadavres sur son passage. Roy et Thea sont toujours à la recherche du justicier de Starling City, alors qu’Oliver tente d’en savoir plus sur The Undertaking. Le retour de Walter parmi les siens ne se passe pas comme Moira l’aurait espéré.
La fin de saison d’Arrow se veut mouvementé et sur ce plan-là, Darkness on the Edge of Town ne déçoit pas vraiment. On pourrait cependant reprocher des flashbacks qui peine à vraiment intéresser avec tout ce qui se passe dans le présent, malgré une fin qui prend au dépourvu. L’impact n’est pas aussi fort dû à une implication limitée dans cette storyline.
L’épisode n’est pas dénué de défauts, tout particulièrement dans ces moments à orientation plus sentimentale, mais les travers se révèlent assez bien compensés par un enchainement de situations fun et au rythme soutenu. De ce côté-là, l’effraction du Merlyn Global Group est parfaitement orchestrée, combinant à la perfection l’humour de la série avec une certaine dose de tension.
Darkness on the Edge of Town a donc beaucoup à faire vu qu’Oliver, Felicity et Diggle ont une cible précise, Malcolm met son plan à exécution et par-dessus tout cela, les personnages doivent gérer leurs sentiments personnels. C’est assez peu gratifiant pour Ollie et Laurel, le duo allant de l’avant, mais se retrouvant tout de même embourbé dans une mise en scène vulgaire ; difficile de ne pas rire quand Tommy les voit par la fenêtre, alors que c’était tout l’effet inverse qui était recherché.
En réalité, pour trouver une relation adulte qui réussit à véhiculer les bonnes émotions, il faut se tourner vers Moira et Walter, où les sentiments les plus divers se bousculent face à un conflit moral de taille. Pour Thea et Roy, il faudrait avant tout être investi et leur histoire n’a pas été assez développée à ce stade pour que cela fonctionne vraiment.
Cependant, si les dialogues sont rarement à leur sommet quand les personnages doivent échanger sur leurs sentiments, cela participe d’une certaine manière à créer des accalmies dans un épisode qui ne perd pas de temps. Entre un kidnapping bien orchestré, l’infiltration de Merlyn Global et enfin la confrontation finale entre le justicier et son ennemi, Darkness on the Edge of Town poursuit parfaitement le travail établi par le précédent épisode. Les enjeux sont devenus plus importants et recentrés sur la mythologie de la série, donnant ainsi le jour à des épisodes plus satisfaisants à quasiment tous les niveaux.
Avec ces deux derniers épisodes, Arrow est déterminé à nous offrir une fin de saison vraiment accrocheuse. Le show se montre en tout cas plus que dynamique, capitalisant comme il faut sur les multiples rapports et situations développés au cours de la saison pour donner du poids aux évènements et aux retournements inattendus. Malgré une partie sentimentale qui n’est pas aussi engageante que la mission d’Oliver pour faire tomber The Undertaking, Darkness on the Edge of Town laisse peu de temps pour souffler et nous entraine vers le final avec beaucoup d’énergie.