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Séries Arrow : La double vie d’Oliver Queen (6.02)

Arrow : La double vie d’Oliver Queen (6.02)

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Arrow Saison 6 Episode 2 - Arrow : La double vie d'Oliver Queen (6.02)

On n’accusera jamais Arrow d’être une série trop subtile et ce n’est pas ce début de saison 6 qui va y changer grand-chose. Du moins, ce second épisode prouve que ce n’est pas près d’arriver.

On reprend là où le season premiere s’est arrêté, avec l’identité secrète d’Oliver qui est dévoilée à la télévision. Comme toujours, la première chose qu’il fait quand cela arrive est de démentir l’information. Cependant, il y a cette fois des complications avec l’agent Samantha Watson du FBI qui entre en scène. Elle annonce qu’une investigation vient d’être lancée.

Ce n’est pas la seule chose qui rend la vie d’Oliver infernale. Le but ici est de lui faire comprendre que, s’il veut être un bon père et ne pas faire de William un orphelin, il va devoir raccrocher son arc et ses flèches.

Quand les scénaristes d’Arrow ont une idée en tête, ils ne cherchent pas à la cacher. Ainsi, chaque occasion est bonne pour pointer du doigt combien la vie que mène Oliver n’est pas compatible avec celle de père célibataire et avoir son identité secrète exposée publiquement rend l’existence de son fils infernale.

Pour ne rien arranger, voilà qu’Anatoli décide de faire ce que les gangsters comme lui font, il kidnappe un industriel pour réclamer une rançon. Forcément, avec tous les yeux tournés dans sa direction, Oliver a quelque peu les mains liées, même si cela ne l’empêchera pas d’enfiler son costume quand le moment sera venu d’agir.

Il y a vraiment quelque chose de familier derrière tout cela. D’ailleurs, les personnages explorent toutes les options qui ont déjà été épuisées précédemment, à chaque fois que l’on s’est retrouvé dans cette situation. L’aspect redondant est peut-être assumé, mais il est malgré tout pesant.

Cela dit, le sujet est traité avec une honnêteté qui semble traduire la volonté des scénaristes à aborder des problèmes de crédibilité. Dans ce registre, Felicity et Curtis parlent de leurs finances. Comment fait-on pour continuer à mettre de la nourriture sur la table quand être justicier ne paie pas ?

Arrow est probablement la plus réaliste de l’Arrowverse quand on en vient à explorer de ce genre de problématique. Néanmoins, la concurrence n’est pas très forte dans le registre, en particulier du côté de The Flash. Malgré tout, on peut se demander pourquoi ces questions sont finalement abordées à présent.

Ce début de saison 6 n’établit pas un nouvel antagoniste. À la place, on travaille sur la double-vie d’Oliver, ce qui est un peu déroutant, en grande partie à cause de la faible ampleur des enjeux. Le plus frustrant est que tout est fait pour mener à une conclusion qui était tellement téléphonée que son impact est pratiquement inexistant — tout comme l’histoire de la blessure de Diggle.

Sur le court terme, on voit donc trop clairement où Arrow se dirige, mais pas sur le long terme. Dans ce sens, ce second épisode délivre ce qu’il promettait, mais est presque anecdotique car il ne propose rien de plus. Heureusement, les scènes d’actions sont assez efficaces en ce début de saison, c’est toujours ça de pris.

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