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The Assets – My Name Is Aldrich Ames (épisode 1)

The Assets 01 - The Assets - My Name Is Aldrich Ames (épisode 1)

Sandy Grimes est agent à la CIA chargée de gérer des espions opérant en URSS. En 1985, elle met en place une mission qui tournera mal. Quelqu’un a trahi, il y a une taupe à la CIA.

ABC nous propose une mini-série d’espionnage qui se compose de 8 épisodes et dont la fin est déjà connue. Inspirée par une véritable chasse à l’espion qui a eu lieu dans les années 80 durant la Guerre froide, The Assets est basée sur le livre Circle of Treason: A CIA Account of Traitor Aldrich Ames and the Men He Betrayedir?t=critictoo 21&l=as2&o=8&a=1591143969 - The Assets - My Name Is Aldrich Ames (épisode 1) de Sandra Grimes et Jeanne Vertefeuille et se présente ainsi comme étant un thriller haletant.

L’intrigue se focalise sur donc sur Grimes (Jodie Whittaker) alors qu’elle prend conscience que quelque chose ne va pas au cœur de l’agence. Cette première partie a donc principalement comme finalité d’être introductive, le but étant de nous présenter le traitre, Aldrich Ames (Paul Rhys), et ce qui poussera ses collègues à réaliser qu’ils ont justement été trahis.

The Assets propose le type d’histoire qui en a inspiré tant d’autres auparavant qu’il est difficile de ne pas avoir une impression de déjà vu dès les premières minutes. Cela dit, il faut reconnaitre que le fait qu’une grande partie de ce qui va être raconté est basée sur la réalité aide à élever l’intérêt de l’ensemble.

C’est d’ailleurs bien nécessaire, car l’exécution est des plus mécaniques dans ce premier épisode. Le fait de se retrouver avec un casting principalement composé d’acteurs anglais apporte certes une légère touche de dépaysement sur le petit écran américain, mais l’intrigue est calibrée de façon à délivrer – parfois à la ligne de dialogues près – tous les poncifs du genre. Le pire étant dans la volonté étrange d’imposer la vie de famille de Sandy Grimes au milieu du reste. C’est une manière indélicate d’étoffer un personnage qui serait certainement plus captivant en étant moins distrait. Néanmoins, elle devrait avoir de quoi faire par la suite pour compenser ça, puisqu’elle découvre à la fin de cette première partie qu’il se trame quelque chose.

On peut dès lors espérer qu’une fois l’exposition terminée, The Assets s’aventura sur un terrain plus prompt à lui permettre de jouer sur les apparences et à moins abuser des ressorts dramatiques usés du genre. Il y a en tout cas matière à offrir des portraits pertinents, surtout si le traitre Aldrich Ames a lui aussi le droit d’être pleinement développé.

Il y a donc du potentiel dans cette mini-série, mais celui-ci pourrait bien ne pas être complètement exploité si le scénario reste dans les sentiers battus. Dans tous les cas, si le divertissement proposé tient la cadence imposé par le premier épisode, The Assets devrait pouvoir délivrer ponctuellement des moments intrigants. Alors que les Jeux olympiques débuteront dans quelques semaines en Russie, il est également intéressant de replonger dans l’histoire du pays et de sa relation avec le reste du monde pour mettre en valeur combien les choses ont changé – ou non. C’est une plus-value à noter.