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Banshee entame sa dernière saison comme tout le reste, en frappant fort où on ne l’attendait pas

Banshee Saison 4 - Banshee entame sa dernière saison comme tout le reste, en frappant fort où on ne l'attendait pas

Alors qu’il ne reste littéralement qu’une poignée d’épisodes avant la conclusion définitive de Banshee, il est difficile de voir la fin se profiler. Du moins, il est difficile d’imaginer jusqu’où les scénaristes iront pour conclure la série. Nous savons qu’il y aura des morts. En fait, il y en a déjà eu. Ce que l’on ignore, c’est à quel point la chute du show sera dantesque, parce qu’elle ne pourra pas être moins que ça pour être à la hauteur de tout ce qui a précédé.

Banshee est une série qui ne ressemble réellement à aucune autre. On dit parfois ce genre de chose de manière cavalière, mais rien ne pourrait être plus vrai dans le cas présent. Son côté Pulp qui attira des critiques peu chaleureuses au point de départ est toujours là, mais il est désormais étouffé par l’intensité du récit. La violence qui le caractérise est devenue organique et l’absence totale de compromis scénaristiques a véritablement métamorphosé le show en modelant des personnages complexes et à fleur de peau.

Quand cette quatrième et dernière saison débuta, il n’était pas surprenant de découvrir que l’histoire allait dans la direction la plus inattendue qui soit. Malgré tout, il y avait vraiment de quoi être pris au dépourvu et il n’y a rien de plus agréable et inquiétant que ça.

Agréable, car réaliser que Banshee n’a plus que 8 épisodes et que ceux-ci ne joueront pas la sécurité était bienvenu. Inquiétant, car il n’y a justement que 8 épisodes et cela parait être trop peu.

Néanmoins, le rythme est soutenu et rien n’est laissé au hasard. Surtout, aussi denses que soient les épisodes, rien ou presque n’est précipité.

L’exception est probablement la storyline concernant Job (Hoon Lee). Son kidnapping à la fin de la troisième saison laissait entrevoir une suite aussi épique que l’affrontement que le précéda. Ce n’est pourtant pas ce qui s’est produit, bien au contraire – une fois de plus, la série ne va pas là où on l’attendait. Néanmoins, quand le troisième épisode (intitulé The Book of Job pour l’occasion) se consacre à démêler toute cette affaire, cela semble légèrement brusqué, et ce, d’une manière presque surréaliste.

Il est difficile de ne pas penser qu’avec plus d’épisodes dans cette quatrième saison, les scénaristes de Banshee auraient agencé les choses différemment, qu’ils auraient pris plus leur temps pour nous livrer une résolution un peu plus intense.

Ici, l’histoire de Job apparait presque être passée à la vitesse supérieure pour libérer le terrain afin que l’intrigue plus centrale, celle du tueur en série, puisse décoller. D’ailleurs, l’idée d’un serial killer dans un show comme celui-ci parait presque être une anomalie. Comme si c’était quelque chose de… banal. Banshee ne fait pas dans la banalité. Par conséquent, tout ce qui entoure l’affaire n’a rien de simple et de conventionnel. C’est personnel pour Hood (Antony Starr) et pour Proctor (Ulrich Thomsen).

Cette quatrième saison de Banshee ne fait en tout cas que démarrer, mais elle est pourtant déjà si proche de sa conclusion, et rien ne peut nous préparer pour ce qui vient.

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