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5 raisons de revisiter Battlestar Galactica, le space opera de référence (disponible sur Amazon Prime Video)

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Battlestar Galactica Saison 2 Promo - 5 raisons de revisiter Battlestar Galactica, le space opera de référence (disponible sur Amazon Prime Video)

Il y a peu de temps, un reboot de Battlestar Galactica est entré en développement pour une diffusion sur la plateforme de streaming Peacock (NBC). Ce n’est bien entendu par le premier reboot de cette série et le précédent reste aujourd’hui un incontournable qui mérite d’ailleurs d’être revisiter. Cela tombe bien, puisqu’il est dès à présent disponible chez nous sur Amazon Prime Video

Lancée en 2003 sur SyFy sous la forme d’une mini-série de trois heures, le premier reboot de Battlestar Galactica redonnait ainsi vie à la franchise créée par Glen A. Larson qui débuta en 1978. À l’époque, il était surtout question de surfer sur le succès au cinéma de Star Wars.

L’histoire est donc la même sur papier, avec néanmoins quelques changements pour compliquer un peu les choses. Tout commence 40 ans après la conclusion du conflit entre humains et Cylons. Ces derniers sont des robots qui font finalement leur retour avec l’intention d’éliminer toute l’humanité. Ils lancent alors une offensive nucléaire.

Le Battlestar Galactica, relique de la précédente guerre, est sur le point d’être transformé en musée. Quand l’attaque survient, il devient le dernier espoir de l’espèce humaine et, avec une flottille de vaisseaux, il prend la fuite à la recherche de la 13ème colonie, la Terre. Ils sont alors pourchassés par les Cylons.

Battlestar Galactica s’est terminée en 2009, mais reste donc encore aujourd’hui une référence du space opera sur le petit écran. Si vous ne l’avez toujours pas vu, voici 5 bonnes raisons de le faire :

1. Une histoire de survie

À bien y regarder, l’intrigue de Battlestar Galactica est plus ou moins la même que celle de The Walking Dead. Elle est la même que celle de beaucoup d’autres, car suivre un groupe de personnes qui se battent au quotidien pour survivre fait ressortir ce qu’il y a de meilleur et de pire dans l’humanité. Poursuivis par les monstres de leur propre création qui ne veulent que les éliminer, les survivants à bord du Battelstar Galactica ont des choix difficiles à faire et c’est le carburant d’un bon drama.

2. Politique et religion, les meilleurs ennemis du drama

Bien entendu, il faut plus que parler de la survie pour maintenir l’intérêt d’une série au fil des épisodes. Ronald D. Moore qui a développé cette nouvelle version de Battlestar Galactica a alors repris ce qui fit de Star Trek : Deep Space 9 — show sur lequel il fit ses armes — une réussite sur le plan qualitatif. Il se mit à parler de politique et de religion. Les deux se conjuguent d’une manière explosive et, dans cette flotte pourchassée par les Cylons, elles deviennent les deux principales branches du pouvoir et les outils de la survie. C’est une part de l’ADN de la série qui a su élever le propos du récit en alimentant la complexité qui mena à des débats toujours vifs aujourd’hui.

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3. Peu importe le plan, c’est l’individu qui prime

Tout ceci fonctionne parce que Battlestar Galactica a su donner corps à des personnages compliqués, mais dans lesquels on pouvait s’investir pleinement. Du commandant William Adama (Edward James Olmos) qui portait sur ses épaules la responsabilité d’assurer la sécurité du convoi à Laura Roslin (Mary McDonnell), leader qui n’était pas prête à prendre en charge les derniers survivants de l’humanité, sans oublier les pilotes Starbuck (Katee Sackhoff) et Apollo (Jamie Bamber) ou encore le Dr Gaius Baltar (James Callis) et la Cylon Numéro 6 (Tricia Helfer), tous s’engagent dans des voyages différents, mais qui ne manquent pas de surprises et d’émotions. Qu’on les aime ou qu’on finisse par les détester, ils nous entrainent au cœur d’un véritable drame à dimension humaine (et un peu robotique).

4. La mythologie n’est pas non plus en reste

Bien entendu, l’un des moteurs narratifs qui a fait de Battlestar Galactica la série qu’elle est devenue, c’est sa quête de la Terre — plus précisément, sa mythologie. Celle-ci explora plusieurs branches. La première est religieuse, fournissant le contexte et la motivation, mais aussi un jeu de pistes pour mener à la fameuse destination. La seconde est liée aux Cylons. Ceux-ci ont passé 40 ans de leur côté à développer de nouveaux modèles à l’apparence humaine. Il en découle une exploration de l’individu contre l’esprit de masse, de l’émotion contre la rationalisation. La série n’est jamais en manque d’une allégorie qui emploie en concept de science-fiction pour parler de nous, de la guerre et de plus encore. Battlestar Galactica a toujours plusieurs sujets à explorer par-dessus l’action et le suspense qui va avec cette course-poursuite qui ne s’achève que dans le final (controversé, comme pour toutes les grandes séries).

5. Dans l’espace, les combats sont épiques

Battlestar Galactica n’oublie en effet jamais qu’elle est une série de SF. Si elle s’appuie sur le drama humain pour gagner en pertinence, elle ne perd jamais de vue ce que le genre dans lequel elle se trouve lui offre comme possibilités. Malgré le budget parfois limité, le show délivrera toujours de quoi faire frissonner. Entre les batailles spatiales, l’enfer de vivre dans des boites de conserve vieillissantes et cette fuite en avant constante au milieu des étoiles, nous avons du space opera dans ce qu’il a de mieux à offrir.

* * *

Il serait mentir que dire que Battlestar Galactica n’a pas eu de problèmes au fil de ses 4 saisons — comme je le signalais, la fin est controversée. Certaines idées n’ont pas été payantes et d’autres divisent, mais le voyage mérite justement largement d’être réalisé, car une bonne série se doit de provoquer des débats autant que de divertir. Ceux sont deux choses qui définissent bien BSG encore aujourd’hui.