Quand Jessica apprend que son mari a décidé de la quitter, elle prend le premier avion pour New York pour retrouver Lennon, sa meilleure amie. Celle-ci vit désormais avec son petit-ami et les trois doivent trouver un moyen de cohabiter.
Sortie de nulle part lors des upfronts 2011, Best Friends Forever arrive finalement sur NBC. C’est une comédie de Lennon Parham et Jessica St. Clair qui scénarisent et tiennent les premiers rôles. Meilleures amies à la ville, elles le deviennent donc à présent également à l’écran.
L’histoire n’est pas pour autant uniquement centrée sur leur amitié, car Lennon n’est plus célibataire. Ainsi, quand Jessica divorce, elle a beau espérer retrouver refuge dans la stabilité de son ancienne vie, cela est impossible et elle doit dès lors composer avec Joe. Ce dernier se montre assez accueillant au début, mais il va rapidement se sentir menacé par la présence envahissante de la meilleure amie.
Ce pilote sert donc à exposer les bases relationnelles qui existent entre les personnages et à les faire évoluer pour qu’ils puissent continuer à vivre dans cette nouvelle dynamique. Cela prend place sur un grand huit émotionnel, de Jessica qui tente de ne pas se décomposer suite à la fin de son mariage à Lennon qui veut faire plaisir à tout le monde, en passant par Joe qui ne sait pas quoi faire pour sauvegarder son style de vie – c’est plutôt mouvementé.
En tout cas, la dynamique entre les personnages est des plus efficaces et l’humour parvient à tranquillement se faire un chemin au milieu de tout ça, sans pour autant être complètement forcé dans le décor. Seule l’étrange relation avec la voisine de 9 ans parait réellement excessive.
Best Friends Forever ne fera donc pas partie de ses comédies qui cherchent à faire rire à chaque ligne de dialogues. Cela dit, on peut espérer que l’humour sera un peu plus présent par la suite, car bien que léger, ce pilote aurait gagné à faire un peu plus rire. En attendant, même si certains passages sont poussifs, cette entrée en matière fonctionne et promet de divertir convenablement, sans trop de lourdeurs – à défaut de pouvoir faire plus dans un premier temps.