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The Old Shows - Saisons précédentes Bones Bones – The Signs in the Silence (6.21)

Bones – The Signs in the Silence (6.21)

bones 621 - Bones - The Signs in the Silence (6.21)

Caroline demande à Booth, Brennan et leur équipe de découvrir l’identité d’une jeune fille sourde et muette qui a été retrouvée recouverte du sang de quelqu’un d’autre. La petite effrayée et peu coopérative rappelle de douloureux souvenirs à Temperance. Angela souffre de contractions pré-natales qui paniquent Jack.

C’est sûrement une première dans Bones : la victime n’est pas en état avancé de décomposition ! Certes, il y a bien un mort, mais il arrive tard et tient davantage de l’anecdote. Non, la « star » de cet épisode est cette gamine sourde et muette joliment incarnée par McKenzie Applegate qui, pour l’anecdote, est la sœur à la ville de l’interprète de la petite Penny Scavo dans Desperate Housewives.

Cet enfant agité et apeuré est l’occasion de faire ressortir ce qu’il y a de meilleur en Temperance Brennan qui se plaît à remettre à leur place Sweets et l’interne Vazirii quand ils lui reprochent de ne jamais montrer d’intérêt sentimental pour les cas qu’elle traite. La phrase la plus significative de l’épisode et du personnage est sans doute celle qu’elle assène à Vazirii : “I assure you if I knew how to convey what I feel I would. It seems to make other people’s lives much easier”. Comme Jane Doe, Brennan est dans un certain sens une handicapée. Si la jeune fille est incapable d’exprimer oralement ses sentiments à cause d’un syndrome bien particulier, Bones, elle, en a la capacité physique, mais l’impossibilité psychologique, c’est une handicapée sociale.

Ajouté à cela son passif d’enfant placé dans des foyers plus ou moins heureux, ce n’est qu’une question de temps avant que Brennan prenne tout cela très à cœur, qu’elle se fasse plus douce, plus compréhensive, jusqu’à réussir à faire communiquer l’enfant. Et dans ces cas-là, le regard vert azur d’Emily Deschanel et son jeu tout en finesse et en douleur font mouche.

Pour une fois, l’enquête et les interactions des personnages ne font qu’un et c’est toute la réussite de l’épisode. Les deux scénaristes en charge ont si bien structuré The Signs in the Silence que l’absence des habituelles scènes conjointes entre les deux héros principaux (notamment en voiture) ne gène pas. D’ailleurs, chacun est occupé de son côté et fait seulement son métier : elle reste au labo, il va sur le terrain et interroge.

Évidemment, tout n’est pas parfait et on pourra reprocher à l’épisode de sombrer à la fin dans du sentimentalisme facile avec l’utilisation d’une musique grandiloquente. Mais on se réjouira aussi que, pour une fois, justice est rendue ET que tout le monde est vivant !

En intrigue secondaire, il est encore question d’Angela et de sa grossesse et là, vraiment, il est temps qu’elle accouche parce que ça devient pénible. On notera simplement les cris de fillette hilarants que pousse Jack quand il croit que le travail a commencé. Il est intéressant de souligner que Booth et Brennan fonctionnent en mode couple quand il s’agit de trouver un cadeau pour le bébé puisqu’ils cherchent une idée commune. À moins qu’ils soient un peu près de leurs sous !

En résumé, un épisode qui rompt avec la formule habituelle et prouve que la série gagnerait à le faire plus souvent. Une belle petite réussite.

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