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Breaking Bad – Better Call Saul (2.08)

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Badger se fait arrêter par la police, et Jesse et Walt prennent un avocat pour l’aider.

Cet épisode est un  hymne à l’incompétence de Jesse et Walt. Je sais bien que le temps ne défile pas vite dans cette série, mais peut-être faudrait-il se fixer sur les motivations et envies des personnages, car changer d’une semaine à l’autre est assez éprouvant. Un jour, ils sont prêts à jouer les gangsters, et l’autre d’après, ils font preuve de toute la naïveté et la stupidité dont ils sont capables. Cette semaine, nous sommes dans la deuxième option.

Ce n’est pas pour cela que rien de bon n’en ressort, bien au contraire, et le meilleur est tiré de l’avocat, totalement réaliste quant au fait que ses nouveaux clients sont des amateurs – bien que ce mot soit trop gentil pour les qualifier.

Ainsi, Badger se fait arrêter par un flic (DJ Qualls), et bien entendu, le DEA va s’en mêler, dont Hank, de retour au travail, après avoir été remis sur les rails par un discours de Walt, qui, s’il est assez véridique, ne trouve son application dans son existence que quand il a le temps.

Mais passons sur les troubles de la personnalité de Walt, pour nous concentrer sur le dilemme de l’épisode : comment éviter la prison à Badger, et surtout qu’il parle. Jesse va engager, Saul, un avocat qui apparaît être de seconde zone, avec des clients minables et assurément des publicités du même goût, et un slogan mémorable : « Better Call Saul ! ». Seulement, si sur le papier, on comprend les doutes de Walt quant à la compétence de l’avocat choisi par Jesse, l’homme va vite se révéler bien supérieur à ce qu’on pouvait se l’imaginer, et même prêt à faire cracher le morceau à Badger, dans le but de le faire sortir au plus vite. Ajoutons à cela qu’il n’est pas totalement prompt à se faire corrompre, tout du moins au début.

Jesse et Walt vont démontrer leur manque de logique et de talent par la suite, à tel point que l’avocat y verra une opportunité. Honnêtement, ils ont plus que besoin d’un homme comme lui, conscient que la marchandise vaut de l’or, mais que ceux qui s’occupent du business n’ont pas les épaules assez solides pour aller au bout de l’entreprise. La conscience coûte cher aujourd’hui. Et, ni Walt, ni Jesse ne veulent la mort de Badger. Bien entendu, cela implique une prise de risque, des traces pour remonter à eux. Saul est malin, et voit bien que c’est surtout Walt qu’il faut protéger, et c’est lui qu’il va voir pour lui faire son offre. Il peut devenir le parrain s’il le veut, mais même les gangsters ont besoin d’un avocat.

Ni Jesse, ni Walt ne semblent avoir de l’affection pour les films de mafia ou autre, et ils auraient bien besoin d’une petite séance de rattrapage. L’entrée dans la partie de l’avocat se révèle être plus que judicieuse, l’homme est assez déterminé et plus intelligent qu’il ne le laisse paraître. Au fond, presque plus expérimenté que les deux associés.

C’est sûr, il vaudra mieux appeler Saul, à l’avenir.