Aller au contenu
The Old Shows - Saisons précédentes Breaking Bad Breaking Bad – Madrigal (5.02)

Breaking Bad – Madrigal (5.02)

Breaking Bad 5x02 - Breaking Bad - Madrigal (5.02)

La DEA commence à creuser dans les finances et connexions professionnelles de Gus, ce qui met de la pression sur ses anciens employés. Walt et Jesse demandent à Mike s’il serait intéressé par travailler avec eux.

Comme ce fut le cas dans le season premiere, avec Madrigal il est question de faire le ménage pour éviter les fâcheuses retombées venant de la destruction de l’empire Fring. Cela dit, cette fois, on s’intéresse avant tout à Mike – parce qu’il le mérite bien.

Pour la dernière saison, il apparait clair que ce qui va servir de base a déjà été évoqué auparavant, mais ne fut jamais développé. La conjoncture désormais en place permet ainsi d’explorer des pistes inédites et plutôt colorées. L’une des grandes qualités de Breaking Bad est indéniablement sa capacité à composer un univers cohérent et unique. C’est encore le cas avec Madrigal Electromotive, l’entreprise allemande dans laquelle Gus avait des appuis financiers importants qui lui servaient autant à couvrir ses activités illégales qu’à faire fonctionner les légales. C’est un environnement qui sort de l’ordinaire et qui apporte un large panel de possibilités.

Cela dit, pour le moment, c’est avant tout ce que cela permet de voir dans la vie de Mike qui a de l’importance. L’homme de main de Gus n’a jamais été que ça, il a des connexions partout et une influence notable. Quoi qu’il en soit, il est organisé et pour lui, même sans Gus, les personnes qu’il a mises en place ont les reins assez solides pour passer la tempête. Il avait surement raison et cela justifie amplement le calme qu’il affiche.

Malgré ça, la série doit aller de l’avant et Mike ne pouvait pas simplement se ranger après avoir esquivé les problèmes avec la police. Madrigal est donc là pour créer les conditions qui vont le pousser à faire ce qu’il ne désire vraiment pas faire : accepter de travailler de nouveau avec Walt. Tout n’est pas qu’une question d’argent, mais c’est par ce biais que sont justifiés les choix des différents protagonistes dans cet épisode, à une exception près.

Une nouvelle joueuse entre dans la partie. Disons plutôt qu’elle dévoile sa présence. Lydia était l’autre connexion de Gus chez avec Madrigal Electromotive et elle s’impose immédiatement comme un électron désormais libre de créer le chaos. Son introduction est maitrisée au millimètre près, car comme toujours dans la série, c’est le souci pour les détails qui offre une réelle densité au récit. On en sait beaucoup sur la personnalité de Lydia avant même que l’on découvre en partie son rôle dans le business. Il est d’ailleurs probable que l’on nous réserve encore quelques surprises à ce niveau. Quoi qu’il en soit, elle s’impose immédiatement comme un personnage clé sur lequel il va falloir compter.

À côté de tout ça, nous retrouvons Hank là où il aurait toujours dû rester, dans son habitat naturel, dans les bureaux de la DEA. Il a peut-être encore des problèmes pour se déplacer, mais il est en grande forme et son premier face à face avec Mike est plein de promesses. Cela dit, le parallèle fait entre sa situation et celle de son patron n’est pas très encourageante pour son avenir s’il finit par faire tomber Heisenberg. Ce n’est pas trop le souci pour l’instant, mais il est indéniable que cette vision peu glorieuse n’est pas celle que l’on souhaite voir se réaliser pour lui.

Au final, Madrigal est un épisode qui lance avec panache de nouvelles directions à suivre dans cette ultime saison. Avec Mike qui grimpe encore d’un échelon dans la hiérarchie du show, tout ceci prend une forme des plus encourageantes. Il faut dire qu’après ce qui est arrivé à Gus, il était clairement nécessaire d’ajouter dans l’histoire des éléments inédits pouvant combler le vide. C’est fait de façon à s’inscrire dans la continuité de l’intrigue, ce qui est relativement satisfaisant. Maintenant, il ne reste plus qu’à voir comment les nouvelles associations vont s’établir avec Walt.

Étiquettes: