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Séries Castle Castle – Saison 1

Castle – Saison 1

castle saison 1 - Castle - Saison 1

Après avoir été questionné par la police, l’auteur à succès Richard Castle rejoint les forces de l’ordre, en tant que consultant auprès de la détective de Kate Beckett pour aider à résoudre des affaires et trouver de l’inspiration pour son nouveau roman.

Nouveauté de mars, sur ABC, Castle nous plonge dans un univers policier léger et peu recherché. Tout ce qu’il y aura à retenir au bout des 10 épisodes qui composent cette première saison, c’est le quota sympathie que la série aura su développer, appuyé avant tout par ses personnages.

Castle – la série comme le personnage – n’a rien d’original. Le parallèle est d’ailleurs presque ironique : Rick donne le jour à des romans policiers à succès. Il  n’écrit pas véritablement bien d’après ce qu’on a pu apercevoir, ce n’est pas une nécessité dans son registre. Le spectateur a juste besoin de croire que ses livres se vendent comme des petits pains. Et cela, c’est possible, car notre auteur vend avant tout du divertissement pur et dur. Est-il question d’originalité ? Pas vraiment. Comme la série. Les clichés passeront sous nos yeux, au temps de fois qu’ils ont dû nourrir les pages qu’a noircies le romancier.

À tel point, qu’en cours de route, une évidence s’impose : Castle n’est pas réellement une série policière à proprement parler. C’est bien sûr dans ce registre qu’elle officie, mais il s’agit avant tout de l’histoire d’un auteur de policier plongé au cœur d’affaires de meurtres, apprenant plus ou moins à différencier la réalité de la fiction, à jouer avec les codes, à créer des parallèles entre notre façon de vivre et celle à laquelle l’esprit donne le jour. C’est de cet aspect-là que l’on retirera les éléments les plus intéressants de la série, avec la sympathie que l’on développe pour ses protagonistes, qu’il s’agisse de l’écrivain, de sa famille, ou des policiers qui l’entourent.

Pour le reste, malheureusement, il n’y a pas grand-chose à en retirer. Les scénaristes eux-mêmes pointent régulièrement les défauts de leur propre travail : un abus d’histoires classiques et de clichés dont on se serait bien passé. Castle échoue totalement à créer des meurtres originaux, des affaires complexes ou des enquêtes épineuses.

Si la série fait alors, dans ses débuts, preuve d’une certaine fraicheur, son manque d’audace fera qu’elle en deviendra sans intérêt. On ne peut pas vraiment parler de gâchis quand à aucun moment, le programme n’a manifesté la volonté de faire preuve d’ambition. C’est peut-être le plus désolant, car dans la jungle policière, il faut savoir s’imposer, créer sa propre identité, et Castle échoue totalement à se démarquer du lot.

Cette saison 1 aurait pu être comme les romans de notre auteur au sourire séducteur : un best-seller ordinaire. Seulement, elle n’arrivera aucunement à tirer son épingle et n’aura alors été qu’une série parmi tant d’autres.

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