Un trader de Wall Street est retrouvé mort après un appel anonyme. Alors que Castle et Beckett tentent de retrouver la personne qui a téléphoné, la sœur de Gates débarque au commissariat. Cette dernière travaille au bureau du procureur et connaissait la victime…
Alors que Castle et Beckett ont déjà tenté de trouver une salle de réception pour leur mariage, le couple ne s’est même pas encore mis d’accord sur la liste d’invités. Si cette saison passe donc en revue toutes les étapes pour préparer l’évènement, j’avoue bien volontiers qu’à ce stade, je n’ai plus vraiment d’idée sur ce qu’ils ont réussi à accomplir ou non. Kate a une robe de mariée et c’est plus ou moins la seule chose que j’ai retenue.
Forcément, la liste prend de drôles de proportions, ce qui est une occasion de refaire référence à Michael Connelly ou même à Stephen King. Passé cela, et la petite apparition éclair de Martha, les scénaristes de Castle abordent le sujet avec une certaine superficialité. Certes, la fin est mignonne, mais cela s’arrête là.
Pour autant, le fait que le couple se frotte à la question des invités n’est pas complètement anodin. The Greater Good possède un angle plus familial à sa façon avec l’introduction d’Elizabeth Weston, la sœur de Gates. Cette dernière, incarnée par Salli Richardson-Whitfield (Eureka), est avocate au bureau du procureur et viendra apporter de nouvelles informations sur l’affaire au cœur de l’épisode. La police enquête donc sur la mort d’un trader de Wall Street. Bien que très loin de l’univers de Wolf of Wall Street, Castle nous fait une référence au film de Martin Scorsese qui a sans aucun doute donné l’idée de départ de cet épisode à sa façon.
Quoi qu’il en soit, cette affaire manque sincèrement de saveur, qu’importent les retournements de situation. Il est avant tout question de se pencher sur la relation entre Gates et sa sœur, l’épisode offrant alors l’opportunité de s’intéresser à la Capitaine sous un nouvel angle. C’est aussi pour son interprète Penny Johnson Jerald la possibilité de sortir un peu de la routine pour laisser voir son personnage sous un angle plus personnel et sensible. Le matériel qu’on lui fournit reste limité, mais l’actrice profite quand même de l’occasion autant que possible.
Les scénaristes de Castle ne semblent tout de même pas avoir été particulièrement inspirés par le sujet. La dynamique relationnelle entre la capitaine et sa sœur reste assez basique. Leur conflit est aussi vite esquissé que résolu, et le manque de réelle implication de Weston dans l’investigation limite sa participation. Si encore elle avait été plus présente, il y aurait sûrement eu la possibilité de brosser une relation sororale plus intéressante.
Castle délivre donc un épisode qui se montre plutôt anecdotique. Si Gates profite de la présence de sa sœur pour faire un peu plus qu’à l’accoutumée, on ne peut pas dire que les scénaristes aient exploité cette situation à son maximum.