Un docteur est retrouvé mort dans une vitrine de magasin, apparemment tué par un Père Noël. Lorsque les détectives découvrent que le médecin entretenait des liens avec la mafia, un homme est arrêté, mais un ancien contact, concerné par l’affaire, demande à Rick d’enquêter pour eux.
La différence entre être et ne pas être adulte consiste à assumer les conséquences de nos actes. Il n’y a pas d’âge prédéfini pour cela ; chacun d’entre nous se trouve à un moment de notre vie face à une épreuve qui nous fait grandir. Pour Castle, c’est Bad Santa.
La scène de début est très réussie, la musique s’alliant parfaitement avec l’action. Lorsque l’on voit le Père Noël sortir de la voiture, on se dit que l’on va encore assister à un simple épisode pour envoyer tout le monde en vacances. Il n’en fut rien.
Comme prévu, Martha et Alexis réapparaissent en cette période de fêtes de fin d’année. Certes, elles ne profitent pas d’un temps d’écran suffisant, mais elles nous rappellent néanmoins qu’elles devraient être présentes plus souvent. Cela permet en outre de faire à nouveau une incursion dans la famille Castle, bien plus codifiée qu’elle n’en a l’air.
L’investigation en elle-même prend son influence dans le monde de la mafia, Rick possédant décidément beaucoup de contacts dans cet univers. S’il était intéressant de laisser l’écrivain mener « seul » l’enquête, l’histoire prend des tournants (trop) classiques. Elle souffre en outre d’une exécution trop rapide et linéaire, donnant l’impression que les scénaristes ont eux aussi besoin de vacances. Il ressort tout de même certains bons moments, notamment la confrontation entre Castle et Dino Scarpella (Paul Ben–Victor) ou encore les dialogues – ou plutôt monologues – entre lui et l’un des gardes du corps de Dino. Qui plus est, les dernières paroles de ce dernier laissent présager un retour pour plus tard.
Grande nouvelle dans Castle : le couple Lanie-Esposito est enfin mis à l’honneur. Les fans du couple Esplanie seront ravis de voir des développements nécessaires et un renforcement des liens qui lient les deux personnages. Bien que classique, la confrontation avec les parents de Lanie permet à Esposito de faire étalage de son côté comique et surtout de se révéler plus mature qu’il n’en a l’air. Lanie n’est pas en reste et le personnage ne cesse de gagner en profondeur, ce qui n’est pas pour déplaire.
Alors que l’on pensait que Castle et Beckett allaient pouvoir profiter d’une fête du commissariat en toute quiétude, la discussion entre le premier et Capitaine Gates bouleverse l’épisode et modifie quelque peu les fondations de la série. S’il s’en était toujours sorti par le passé grâce à sa débrouillardise et son charme, cette fois-ci il doit faire face aux conséquences de ses actes.
Ainsi, Castle finit l’année avec un épisode doux amer. Bien que correctement mené – malgré des imprécisions –, et bénéficiant d’une histoire secondaire plus que bienvenue à ce stade de la série, c’est sa fin qui donne à Bad Santa toute sa valeur. On peut bien évidemment penser que la situation n’est que temporaire, mais la perspective d’avoir un épisode différent des autres à la rentrée est des plus alléchantes. D’ici là, bonnes vacances et joyeux Noël à vous tous !