Aller au contenu
Séries Castle Castle : Les secrets de Kate Beckett (8.01)

Castle : Les secrets de Kate Beckett (8.01)

  • par
  • 4 min read

Castle Saison 8 Episode 1 - Castle : Les secrets de Kate Beckett (8.01)

C’est le premier jour de Beckett en tant que capitaine. Castle et son entourage la croient au travail, mais ils vont vite découvrir qu’elle est engagée dans une affaire des plus dangereuses impliquant le retour d’un vieil ennemi. Rick va pouvoir compter sur l’aide de Ryan et Esposito, mais aussi de sa fille et d’une nouvelle venue aux méthodes peu orthodoxes.

Une fois encore, Castle revient chamboulée. Un nouveau changement de showrunner, Alexis Hawley et Terence Paul Winter étant désormais à la tête de la série, et même une Stana Katic indisponible pour le retour de la production de la série. Dès lors, les scénaristes ont dû nous concocter une intrigue où l’on ne voit que peu la nouvelle capitaine – de façon à perpétuer la tradition qu’on ne croise pas souvent un capitaine ou alors celui-ci meurt. Pari réussi ou bien perdu ?

Castle a passé beaucoup de temps la saison dernière sur le personnage de Kate, avec ses doutes et ses aspirations. Il s’agissait pour elle d’avancer, maintenant que ses démons sont mis derrière elle. Les gens heureux ne faisant pas les bonnes histoires, il a fallu que l’équipe créative la fasse retourner dans ses travers et la pousse à nouveau à ne faire confiance à personne. Il est un peu dommage d’en arriver là, parce que cela donne un effet de répétition qui ne peut amener que de la lassitude. En replongeant encore une fois dans cette caractéristique du personnage, les scénaristes donnent l’impression de ne plus avoir véritablement d’idées.

Si l’on excepte cela, XY : Part One délivre de l’action, du suspense et des scènes pas évidentes à regarder sans avoir envie de tourner les yeux – oui, je pense à vous mesdemoiselles les araignées. À tel point que l’on doit s’y reprendre à plusieurs fois avant de se dire que l’on est devant un épisode de Castle. Le style de l’épisode est très tourné du côté de l’action pure, laissant peu de place pour respirer. Les évènements s’enchaînent à une telle vitesse qu’il est parfois difficile de savoir ce qui se passe.

Cet épisode de reprise ouvre des pistes et promet des changements pour cette huitième saison. Tout d’abord, Molly C. Quinn se voit donner beaucoup plus de choses à faire, et cela est pour le mieux. Alexis profite enfin d’avoir de vraies responsabilités qui, combinées avec un temps d’écran conséquent, la rendent à la fois importante et sympathique. Ryan connaît des problèmes de famille, dans la lignée de la septième saison. Cette caractéristique du personnage est souvent évoquée, mais peu montrée, ce qui empêche de ressentir un véritable intérêt pour la chose. En outre, Ryan et Esposito vont être en compétition cette année pour une promotion, ce qui annonce des conflits entre les deux meilleurs amis.

Cependant, le plus gros changement apporté par XY : Part One se révèle être l’introduction d’un nouveau personnage, Hayley Shipton (Toks Olagundoye). Femme qui n’a peur de rien – et surtout pas de se salir les mains –, intelligente et possédant une excellente répartie, elle injecte de la fraîcheur dans la mécanique souvent trop bien huilée de Castle. Hayley est bien plus complexe que ce qu’elle veut bien faire croire, et on ne peut qu’attendre ses prochains développements.

À trop vouloir s’appuyer sur le passé, XY : Part One n’exploite pas la totalité de son potentiel. Le retour d’un ancien vilain n’a pas le poids escompté et le fait d’avoir été obligé de séparer Castle et Beckett rend l’épisode moins agréable à suivre. Ce dernier possède néanmoins de grosses qualités et bénéficie de solides scènes d’actions et d’enquêtes. Qui plus est, la promesse d’une association entre Castle et Alexis promet beaucoup, cette dernière prouvant toute son importance. Avant cela, il faudra d’abord voir la manière dont l’intrigue se résout dans la deuxième partie la semaine prochaine. Et après, on l’espère, Kate Beckett décidera enfin de laisser ses derniers doutes derrière elle.

Étiquettes: