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Séries Castle Castle – The Wild Rover (5.18)

Castle – The Wild Rover (5.18)

Castle 5x18 - Castle - The Wild Rover (5.18)

La mort d’un pâtissier en rapport avec la mafia irlandaise amène l’équipe à découvrir le passé de Ryan, à l’époque où il fut sous couverture dans le milieu. Pour sauver la vie de son ex, il décide de renouer avec sa fausse identité et d’aller voler la bible qui incriminera le mafieux.

Cette 5ème année de Castle est la saison de tous les possibles : une vraie relation pour Castle et Beckett et deux épisodes entiers consacrés aux éternels seconds couteaux que sont Esposito et Ryan. À ce rythme-là, même Lanie et la mère de Castle vont y avoir droit. Si celui sur Javier ne nous avait pas tout à fait convaincus (Under The Influence – 5.11), cet épisode consacré à Kevin est bien plus emballant en premier lieu parce qu’il surprend vraiment le téléspectateur.

Il faut bien avouer que la tête nous en tombe autant que les membres de l’équipe en découvrant que le gentil Ryan fut un flic sous couverture 7 ans plus tôt, dans le milieu de la mafia irlandaise et qu’il s’est à l’époque entichée de l’une des leurs avant de partir sans laisser d’adresse. Cette réminiscence de son passé ne pouvait pas mieux tomber que maintenant où lui et Jenny cherchent à avoir une famille.

Qui plus est, la chose est extrêmement bien amenée car qui a bien pu voir venir le coup de la barmaid (Cara Buono) interrogée par Kate qui en sortant de la salle voit Kevin, l’appelle Fenton, court vers lui, l’embrasse et lui colle deux baffes devant l’assistance médusée dont Jenny ! L’épisode qui était parti pour donner dans l’enquête mafieuse de base avec un fond plus intimiste sur Castle et Beckett prend une tournure toute différente. On pourra pinailler sur l’absence de Gates alors que l’un de ses inspecteurs part sous couverture mais Castle nous a habitué à plus étrange.

The Wild Rover est franchement réussi en partie grâce à l’interprétation de Seamus Dever qui conserve la bonté de Ryan tout en redevenant un autre. Tout passe à travers ses petits yeux bleus : son amour pour Jenny, la tendresse qu’il conserve pour Siobhan (la difficulté de prononciation de ce prénom par Espo va rappeler des souvenirs à ceux qui ont regardé Ringer !), l’énervement face à un Esposito si inquiet. Il est juste parfaitement dans le ton.

L’épisode est riche, il y a de nombreuses choses à régler dans les 10 dernières minutes si bien que les scènes s’enchainent très (trop ?) vite. Le point faible est finalement l’histoire du nom prononcé par Rick durant la nuit et dont il refuse de donner l’origine à Kate. Au vu du reste de l’épisode, ce n’est pas particulièrement intéressant ni pertinent mais cela permet au couple de se rapprocher encore plus.

Avec cet épisode spécial Ryan, Castle ne cède pas à la facilité qui est souvent de mise à cette époque de l’année dans les séries, histoire de garder le meilleur pour les tout derniers épisodes. Au contraire, il semble le manque de moyens alloués soit la clé de ce joli épisode de fait intimiste et personnel. Kevin Ryan en sort grandi comme jamais.

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