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Damages – Pilot (1.01)

damages - Damages – Pilot (1.01)

Pour mettre dans l’ambiance, un petit résumé pas de chez nous, mais plutôt d’allociné : Vous ne voudriez pas vous mettre à dos Patty Hewes… Cette femme élégante dirige l’un des cabinets judiciaires les plus puissants de New York, gérant les affaires les plus sensibles avec une poigne de fer et ne reculant devant rien pour atteindre ses objectifs. Entourée des meilleurs, elle recrute une jeune et ambitieuse procureure, Ellen Parsons, pour compléter son équipe. Patty va devenir son mentor, son exemple… et son pire cauchemar : Ellen va en effet s’apercevoir bien vite que le prix de la réussite est plus élevé qu’elle ne l’imaginait. Patty Hewes a une nouvelle cible en vue : le puissant Arthur Frobisher, un des plus grands dirigeants du pays, l’un des plus corrompus aussi. Son but est clair : le mettre à genoux, hors d’état de nuire, en d’autres termes le détruire.

Ce qui a de bien avec les résumés Allociné, c’est qu’ils ne racontent jamais l’histoire… But first things first, un peu d’informations d’ordre technique. Damages est une nouvelle série diffusée sur la chaine câblée américaine FX. C’est donc la chaîne de The Shield, et c’est par cette dernière que Glenn Close est entrée dans le monde de la série tv haut de gamme. Une bonne expérience qui ne pouvait pas rester sans suite, l’actrice à donc accepter un autre projet, mais celui-ci devait être excellent. A la fin du premier épisode, il est clair qu’il n’y a pas erreur sur la marchandise. Ce pilote est réalisé par Allen Coulter qui n’est pas un inconnu des habitués d’HBO. Il fut réalisateur sur Rome, Six Feet Under mais principalement sur The Sopranos, qu’il a également produit. Une fois de plus sa maîtrise et son talent font mouche.

Oui, j’ai du mal à cacher mon enthousiasme. Après la vue de la bande-annonce, j’avais été assez motivé par le projet, mais le temps passant, le projet avait perdu un peu d’intérêt pour moi, surtout quand j’ai vu qu’il ferait 13 épisodes et que ça m’emmènerait jusqu’en octobre. Si on ajoute à ça la qualité assez moyenne des pilotes du moment et autres préair de la rentrée prochaine, … Bref, pas motivé, pas envie d’un truc moyen, et puis je venais juste de finir The Kill Point qui fut une belle surprise (dont je vous reparle rapidement), alors 2 bonnes séries d’affilée, ces derniers temps, c’est dur à croire. Et bien j’avais tort, vous l’aurez deviné.

Je ne vais pas commencer à encenser Glenn Close, Rose Byrne, Ted Danson ou Tate Donovan, sinon je ne vais jamais arriver au bout de cette critique. Ils sont tous excellents. Les 55 minutes de ce pilote passent à une vitesse folle, et la fin est totalement jubilatoire, laissant présager une suite tout aussi captivante.

Pour en venir à l’histoire, nous allons suivre deux périodes par alternance. On commence par Ellen qui sort en courant d’un immeuble, presque nue, couverte de sang et en état de choc. Ensuite, 6 mois plus tôt, nous la découvrons, poursuivis par les recruteurs. Elle va réussir à se faire embaucher par Patty Hewes. L’enfer commence pour elle, mais elle ne le sait pas encore.

Ellen est un personnage que l’on cerne assez vite, et on va faire l’erreur de croire que c’est le cas pour les autres. Patty nous est d’abord présenté comme une obstinée, une gagnante qui se bat pour ce qu’elle croit. Avec elle, pas de vacances, pas de vie tout court. Mais derrière tout cela, il existe une barrière que Patty franchit sans remords et que nous allons découvrir au fur et à mesure. Ellen est loin de saisir l’ampleur de ce à quoi elle s’engage, et nous, nous n’en voyons qu’un aperçu, mais suffisamment pour déjà être intrigué. Chaque personnage semble prêt à aller loin, très loin, et nous allons découvrir qu’il n’y a pas vraiment que des gentils et des méchants dans cette affaire.

Damages s’annonce dors et déjà comme l’une des meilleures séries américaines de l’été. La suite se fait déjà attendre avec impatience. Je ne saurais que trop vous conseiller de vous jeter sur ce pilote pour vous faire un avis.

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