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The Old Shows - Saisons précédentes Desperate Housewives Desperate Housewives – Farewell Letter (7.15)

Desperate Housewives – Farewell Letter (7.15)

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DH 715 - Desperate Housewives - Farewell Letter (7.15)

Lynette et Tom décident qu’il est temps pour Porter et Preston de quitter le cocon familial et de devenir des adultes responsables. Dans le cadre de sa thérapie, Gaby retourne là où elle a grandi. Keith demande à Bree de déménager en Floride pour être plus proche de son fils. Susan utilise sa dialyse pour recevoir des traitements de faveur et Paul et Mike accompagnent Zach en cure de désintoxication.

La thématique du jour est « passer à autre chose » ou, en d’autres termes, « avancer ». Mais, Susan est bizarrement à côté du thème principal, puisqu’elle fait du surplace avec cette histoire de dialyse dont on ne voit pas vraiment où elle va. C’est sûrement le plus faible de l’épisode, d’autant plus que cela a déjà été fait (en beaucoup mieux) en saison 4, lorsque Gaby tirait avantage de la cécité de Carlos. Pour rehausser l’intérêt de la chose, Renée se fait embarquée dans l’histoire. Les scénaristes ne savent décidément pas quoi faire de la pauvre Vanessa Williams, ils ont essayé de la mettre en duo avec chaque housewife et ça n’a rien donné. C’est le même constat ici, où elle se contente de donner des encouragements à une Susan qui n’en avait pas besoin. C’est mou et la fin est un énième cliffhanger sur le sort de Teri Hatcher : zéro suspense, zéro imagination.

C’est déjà mieux du côté de Gaby, qui retourne dans son village natal au Texas, pour dire ses quatre vérités sur la tombe de son beau-père abusif. Si ça ce n’est pas de la psychologie de comptoir ! L’intrigue est au final beaucoup moins pénible que ce à quoi on pouvait s’attendre. Tout d’abord, la vénération des habitants pour « l’enfant du pays » est amusante, on prend un bol d’air frais loin de la banlieue proprette et claustrophobe de Wisteria Lane. On retrouve également la Gaby diva qui avait disparu depuis quelque temps. Enfin, on nous épargne la scène au cimetière. A la place se tient une confrontation bien maîtrisée – à défaut d’être subtile – entre la Solis et une nonne qui, à l’époque, a détourné les yeux sur ce qui se passait. Cette incursion dans son passé aura été bénéfique au personnage qui en ressort grandit. C’est aussi une façon de repartir à zéro, après l’intrigue vaseuse de la poupée.

Pendant ce temps, Lynette et Tom héritent de la partie « légère » de l’épisode qui au final sera très lourde. Le couple réalise que leurs jumeaux sont des idiots irresponsables qui devraient grandir et devenir indépendants, et donc, déménager. C’est la première fois que la série aborde ce thème de front, pourtant l’inspiration n’est pas au rendez-vous. Au lieu de ça, Porter et Preston se comportent comme des abrutis complets, ils sont tellement exaspérants qu’on voudrait les jeter à la rue nous-mêmes. Seules une coquine Mme McCluskey et la conclusion finale parviendront à sauver cette histoire du naufrage total.

Bree et Keith doivent décider s’ils déménagent en Floride pour rester proche du fils que ce dernier connaît depuis trois jours, mais-qu’il-ne-peut-pas-vivre-sans-lui. Ou plutôt, ils doivent se décider à rompre. Dès le début, on sait comment cela va se terminer. Bree le dit même d’emblée : elle ne partira pas en Floride. C’est vrai que rien ne la retient à part ses amies, mais à quand remonte la dernière partie de poker entre voisines? Cette histoire de fils caché n’était qu’un gros prétexte pour mettre fin à une romance anecdotique qui a beaucoup affadi le personnage joué par Marcia Cross. Ça pourrait être triste si on n’avait pas su que c’en arriverait là, dès le départ.

Enfin, Zach part en désintox. Là où la voix off aurait pu être pertinente, c’est si Mary Alice avait commenté sur la situation actuelle de son fils et de son ex-mari. Mais l’audace étant un mot étranger à Marc Cherry, Brenda Strong se contentera de sa morale générique hebdomadaire. À part une confrontation entre père et fils à la clinique, le reste est oubliable. La mise à la porte de Beth n’était qu’une formalité.

Farewell Letter veut finalement trop en faire et on se retrouve avec des ébauches, des pitchs d’intrigues qui sont développés de façon bancale, pour la plupart. La volonté – louable – de passer à autre chose ne nous renseigne en rien sur ce que le futur réserve maintenant que toutes les principales intrigues sont bouclées. Toutes, sauf la dialyse de Susan … super.