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The Old Shows - Saisons précédentes Desperate Housewives Desperate Housewives – Give Me The Blame / Finishing the Hat (8.22 & 23 – fin de série)

Desperate Housewives – Give Me The Blame / Finishing the Hat (8.22 & 23 – fin de série)

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DH 822 23 - Desperate Housewives - Give Me The Blame / Finishing the Hat (8.22 & 23 – fin de série)

Alors que le procès de Bree trouve une issue inattendue grâce à Karen qui vit ses derniers jours, les relations sont tendues entre Bree et Trip. Tom et Lynette se remettent ensemble, mais le retour de Katherine Mayfair à Wisteria Lane crée quelques remouds. L’heure du mariage de Renée et Ben est venue, seulement Julie perd les eaux sur le chemin et finit à l’hôpital avec Susan. Gaby obtient une grosse promotion ce qui bouleverse les habitudes du couple Solis.

Mary-Alice : As Susan left her driveway, she had a feeling she was being watched and she was. The ghosts of people who had part of Wisteria Lane were gazing upon her as she passed. They watched her as they watched everyone always hoping the living could learn to put away rage and sorrow bitterness and regret. These ghosts watch wanting people to remember that even the most desperate life is oh…so wonderful.

Tristesse, espoir, renouveau. C’est sur ce triptyque un poil attendu que s’achève Desperate Housewives, série crée il y a 8 ans par Marc Cherry qui en écrit le tout dernier épisode et s’offre même un petit caméo dans le rôle d’un déménageur.

Point de feu d’artifice ici, Desperate Housewives s’en va par la petite porte après une saison passable et sur une note globalement positive pour chacun des personnages avec des résolutions somme toute assez faciles pour chacune des 4 familles de Wisteria Lane.

Dans Give Me The Blame, il s’agit avant tout de se débarrasser de l’encombrant procès de Bree, histoire de passer à autre chose. Dont acte grâce à la divine (ou presque) intervention de Karen McCluskey, personnage plus que jamais emblématique de la fin d’une époque. C’est presque trop beau pour y croire et il ne faudra pas trop faire dans le détail quant à la facilité avec laquelle tout se résout. En cela, cet avant-dernier épisode est déjà assez décevant même s’il possède ses moments de grâce : la discussion de Tom et Roy ; celle qui l’oppose à Lynette au milieu de la rue ; les engueulades pleines de tendresse de Carlos et Gaby, enfin prête à se sacrifier ; et enfin, la confession de Karen. Tout est gros comme une maison de Fairview, mais l’objectif est atteint et le final peut enfin commencer.

Comme on pouvait s’y attendre, c’est avec l’arrivée de Mary-Alice et sa première rencontre avec la fouineuse Martha Huber que débute Finishing The Hat. C’est toujours un plaisir de revoir Brenda Strong qui ouvre et clôt l’épisode avec ce ton inimitable qui a participé au succès de la série. L’épisode s’articule autour du changement qui commence par le futur déménagement de Susan alors que Renée prépare activement son mariage. Et ce sera le leitmotiv pour chacun des personnages au fur et à mesure que se déroulent les intrigues.

C’est alors la grosse déception quant au retour de Dana Delany qui non seulement ne sert à rien, mais vient surtout « bitcher » comme ce n’est pas permis. Ce faisant, elle jéopardise le futur de Tom et Lynette en mettant sur leur chemin une nouvelle épreuve dont ni le couple, ni le téléspectateur n’avaient besoin. L’autre gros regret, c’est l’absence du générique d’origine qui avait toute sa place pour la toute dernière fois !

L’épisode s’attarde aussi sur le parallèle avec le pilote de la série, particulièrement du côté des Solis qui voient leurs rôles au sein du couple s’inverser. Madame tient les cordons de la bourse et délaisse Monsieur qui en profite pour engager une jolie jardinière (incarnée par l’une des meilleures amies de Longoria, Rosalyn Sanchez).

Tout le monde a donc droit a son joli ralenti de fin avec le traditionnel « cycle de la vie » (un accouchement, une mort) et une conclusion générale sur le devenir de chacune des Desperate. Bree dans la politique, on en rêvait, Marc Cherry l’a fait ! Pour autant, cette mise en scène respire la facilité. Heureusement que la dernière scène laisse la parole à Mary-Alice et offre à l’épisode une indiscutable touche d’émotions avec le retour de tous les morts de Wisteria Lane (minus Edie forcément), tout de blanc vêtus. Bon voyage, les filles !