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Desperate Housewives – Making the connection (8.02)

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DH 802 - Desperate Housewives - Making the connection (8.02)

Toujours rongés par la culpabilité, Carlos a quelques problèmes de libido et Susan cherche à tout prix à se faire coffrer. Inquiète suite au mot reçu dans sa boîte aux lettres, Bree rend visite à Paul Young. Désormais dans des maisons séparées, Lynette et Tom se font la guerre du bon et du mauvais parent. Renée tente une nouvelle approche avec Ben.

Qui eut cru que ce qu’il pouvait y avoir de plus intéressant dans un épisode de Desperate Housewives, ce fut l’intrigue autour de… Renée et un rapprochement entre deux personnages aussi antinomiques que Susan et Carlos ? C’est pourtant le cas de cet épisode qui stagne joyeusement à coup de scènes sans queue ni tête.

On sent bien que les scénaristes tentent de créer une unité autour de Bree, transformée malgré elle en Mary-Alice bis, et ils poussent le vice jusqu’à faire revenir dans sa vie un Paul Young derrière les barreaux. Encore ! Bon gré, mal gré, la voilà qui évoque finalement le sujet avec Gaby et uniquement elle sous le prétexte assez fallacieux que Susan et Lynette ne pourront pas encaisser. Puisqu’il faut tout de même un peu pimenter les choses, on nous dégotte un suspect assez peu crédible. On entrevoit alors le rôle de Bree dans les prochains épisodes : celui de la nana qui file son mec l’air de rien. Pas très convaincant.

Là où Gaby et Susan ont raison, c’est que leurs copines ne sont pas au top de leur forme. En particulier Susan qui fait… sa Susan. Dans l’incapacité d’avouer LE crime, elle multiplie les petits larcins dans le but de se déculpabiliser. À la longue, c’est ridicule, mais la situation est sauvée par l’idée de réunir Carlos et Susan dans leur malheur. Puisqu’ils sont tous les deux incompris de leur entourage, ils se trouvent d’une belle et simple façon. On entrevoit même le début d’une romance qui serait une première dans l’histoire de Wisteria Lane, car aucune des 4 héroïnes n’a jamais trahi l’une de ses amies en sortant avec son mari.

Il faut dire que le terrain est balisé avec le petit problème sexuel de Carlos, incapable de satisfaire Madame à cause d’une conscience encombrée. Comme à son habitude, Ricardo Antonio Chavira est assez juste dans son interprétation alors qu’Eva Longoria sait se faire grave et drôle comme lors de sa chute de la barre de pool dance.

Jolie réussite aussi du côté des Scavo. Connaissant la propension de ce couple à répéter encore et toujours les mêmes schémas, on pouvait craindre le pire de leur nouvelle guéguerre, mais étrangement, comme finalement pour toutes les intrigues de cet épisode, la résolution est intelligente. Plutôt que de lutter, ils déposent les armes et c’est une première pour ces deux-là.

Reste le cas Renée qui a plus d’un tour dans son sac pour mettre un homme dans son lit. La voilà donc en chasse, mais prise à son propre piège par cet étrange Australien qui propose en outre un drôle de marché à Mike. À force de faire semblant, Renée se dévoile et se découvre un point commun de taille avec Ben.

Il faut bien avouer que l’on s’ennuie un peu devant ce second épisode qui semble vouloir nous faire comprendre que la saison va prendre son temps. Si les histoires se résolvent avec sagesse, sur le plan général, Making the connection n’apporte rien de tangible ou de véritablement intéressant. À peine une piste foireuse à laquelle on ne croit pas.