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Desperate Housewives – What’s the Good of Being Good ? (8.12)

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DH 812 - Desperate Housewives - What's the Good of Being Good ? (8.12)
Bree continue ses virées nocturnes avant que le révérend Sikes ne tente de la remettre dans le droit chemin. Lynette pousse Renée à lui présenter son coiffeur pour un premier rendez-vous, mais rien ne se passe comme prévu. Claudia, la femme d’Alejandro, débarque à Wisteria Lane croyant que Susan a une liaison avec son mari. Gabrielle décide alors de tout lui dire. Ben demande Renée en mariage.

Ce titre, What’s the Good of Being Good ?, qui est tiré d’une parole de la comédie musicale de Stephen Sondheim Into the Woods s’adresse directement à Bree van de Kemp. Quoi de plus normal puisque Bree est l’héroïne de cet épisode. D’ailleurs, grâce à son intrigue à la fois drôle, sexy, courageuse et pathétique, elle parvient à équilibrer un épisode mal écrit.

Commençons par le pire : Lynette. Combien de fois va-t-on encore avoir le droit à une nouvelle prise de conscience de la future ex-Madame Scavo dans le genre « oui, je sais, je suis une enquiquineuse, mais cette fois-ci, j’ai compris et je me soigne » ? Espérons que c’est la dernière fois parce qu’il y en a vraiment marre de croire à une rédemption ou à un changement qui n’arrive jamais ! L’incroyable étant que Lynette s’étonne clairement que ses copines ne veuillent pas lui présenter d’hommes ! Et dire que c’est Bree qui se retrouve mis au banc de leur amitié collective …

L’intrigue autour de Renée et Ben est également très mal fichue. La scène de la demande en mariage est tellement précipitée que c’est à se demander s’ils n’avaient pas débordé sur leur pause déjeuner et que tout le monde avait envie d’en finir. Évidemment, Ben est bien incapable d’aller au bout de son arnaque puisque c’est fondamentalement quelqu’un de bien. Au final, il aura bêtement précipité la fin de sa relation et va se créer à terme de bons gros ennuis. La bonne nouvelle, c’est que depuis quelque temps, Renée est revenue dans la partie et n’a plus seulement le rôle du ficus de service.

L’épisode gagne en gravité grâce à l’arrivée tonitruante de Claudia chez Susan. Là encore, tout va trop vite et l’on ne s’explique pas vraiment comment Justina Machado passe de l’hystérie à un calme relatif face à Gaby d’une scène sur l’autre ; et c’est sans parler du fait qu’elle comprend un peu trop bien et facilement que son mari a été tué ; malgré tout, l’histoire est émouvante grâce aux talents combinés de toutes les actrices impliquées.

On en arrive donc à Bree, plus que jamais en roue libre et sexuellement libérée. Par le prisme du personnage du révérend, l’épisode offre une vision très juste de cette Amérique puritaine qui continue à penser qu’une femme qui a une sexualité débridée est le Mal incarné. Soulignons que si c’était un homme, le problème ne se poserait même pas. On comprend ici que Bree est le personnage qui, en 8 saisons, a connu l’évolution la plus fulgurante, la plus juste. Son comportement n’est pas socialement acceptable ? Et alors ! Elle ne s’est jamais sentie aussi vivante et Marcia Cross n’a jamais été aussi splendide (et pourtant, elle est TOUJOURS splendide !)

Grâce à cet insolent choix scénaristique, What’s the Good of Being Good ? rattrape ses erreurs très apparentes. Ça passe pour cette fois !