Aller au contenu
The Old Shows - Saisons précédentes Desperate Housewives Desperate Housewives – Would I think of suicide (6.09)

Desperate Housewives – Would I think of suicide (6.09)

dh 609 - Desperate Housewives - Would I think of suicide (6.09)

La mort de la jeune serveuse met en émoi tout Fairview et ravive de très mauvais souvenirs chez Julie. Susan découvre la liaison de Karl et Bree et tente de remettre son amie sur le droit chemin. Lynette décide de contre-attaquer face à un Carlos de plus en plus odieux. Katherine se sert de MJ pour démonter Susan ce qui n’est pas du tout du goût de Mike.

Susan : Bree, I have to ask you one question… Are you drinking again?

Danger, Will Robinson, danger, ça part dans tous les sens ! À un épisode de la pause de mi-saison, on ne voit pas très bien où veulent en venir les auteurs, car c’est plus que jamais l’imbroglio général.

C’est surtout du côté des Bolen que ce n’est pas très clair. À quoi rime vraiment la tentative de suicide du jeune Danny ? Il est triste de s’être fait jeter par Julie (quel espère de zarbi veut sortir avec la maîtresse de son père ??), il n’encaisse plus le lourd passif de ses parents (on en apprend un peu plus sur ce qui a provoqué la fuite d’Angie et cie mais sans rentrer dans les détails forcément !) ou c’est juste un moyen de faire savoir à l’infirmière/voisine/concierge de Wisteria Lane que son vrai nom est Tyler et non Danny ? On ne sait pas trop. Je commence même à me dire à nouveau qu’il ferait un parfait psychopathe, ce jeune homme !

Du côté de Lynette et Carlos et de leurs pièces rapportées, ça vire là aussi au grand n’importe quoi. Le mensonge de Lynette sur sa grossesse a pris des proportions gigantesques et cruelles. Donc, ça y est, elle est virée. Peut-on passer à autre chose ?

Le plus étonnant c’est quand même de voir Gaby reléguée au rang de second rôle. Un comble.

Car mes amis, cette semaine, il y a de la renaissance dans le camp Delfino.

Pour la première fois depuis bien longtemps, Susan est la parfaite héroïne de cet épisode, Teri Hatcher faisant mouche à chacune de ses répliques. Elle est drôle (son « intervention » auprès de Bree pour l’éloigner de Karl le néfaste est un grand moment sans parler de la fameuse phrase plus haut ou du quiproquo Motel/Bibliothèque), émouvante (sa façon toute en douceur d’approcher Julie) et absolument pas pathétique (la scène d’auto-défense avec Bree en avait tous les ingrédients et pourtant ça fonctionne). Check pour Susan.

Le beau Mike revient aussi en force après un début de saison en mode je-ne-sers-à-rien. Le plombier voit (enfin) rouge lorsqu’il apprend les manigances de Katherine auprès de son fils de 6 ans et passe en mode menace non sans une certaine cruauté. Sa façon de jeter au visage de Katherine que leur relation ne représentait rien à ses yeux et qu’il a toujours aimé Susan est atroce et franchement pas très bien pensée quand on sait que la rousse a pété une durite et tient un couteau. Dont acte, elle se plante et va sûrement accuser Mike. Mouais !

Une fois de plus, cette année, Desperate Housewives nous laisse confus et peu inspiré. Comme ses auteurs en somme.