Le Doctor emmène Martha dans le New York des années 30. Si se retrouver là fait sauter de joie Martha, c’est avant de découvrir ce qu’il l’attend. Elle va y découvrir le cabaret, mais aussi Hooverville (petite ville dans le parc où se trouvent les gens sans rien), la construction de l’empire State Building et surtout des Daleks !
La bande-annonce avait un minimum d’allure, comme toute bande-annonce Doctor Who. La découverte que la scénariste n’avait jamais écrit pour la série, par contre, était peu réjouissante surtout, quand il est question des Daleks. Mais le pire était à venir : elle avait écrit un épisode de Torchwood. Tout était dit. Et je suis heureuse de savoir que c’est Russel T. Davies qui a écrit les 3 derniers épisodes, au moins, le final sera assuré. Car franchement, elle a encore beaucoup à apprendre.
Je pense que c’est l’un des plus mauvais épisodes de la série. 45 minutes à nous raconter des trucs dont on n’a rien à faire. Notre intérêt ne se pose nulle part, vu que Martha et le Doctor passe de Hooverville au cabaret, sans qu’on ait vraiment le temps de s’y intéresser. Les personnages peuvent paraître sympathiques, mais développer dignement Martha me rendrait infiniment heureuse.
Les Daleks sont bavards, beaucoup plus que d’habitude. Et un Dalek qui parle, ça plombe toute la magie d’un Dalek. Pire, un Dalek qui ne dit pas Exterminate, ce n’est pas vraiment un Dalek.
Les éléments sont distillés à droite à gauche pour planter le décor, mais le tout manque sacrément de rythme et ça bavasse trop que ce soit chez les gentils ou les méchants. Alors quand le cliffhanger final arrive, il n’est pas impressionnant, il n’est même pas stressant. Dommage.