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Séries Doctor Who – The Unicorn and the Wasp (4.07)

Doctor Who – The Unicorn and the Wasp (4.07)

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doctor who 407 - Doctor Who - The Unicorn and the Wasp (4.07)

Le Doctor emmène Donna en 1926, où ils se retrouvent dans un manoir appartenant à Mme. Eddison, dont l’une de ses invités n’est autre que la romancière Agatha Christie. Le corps du professeur Peach est retrouvé mort dans la bibliothèque.

Après Charles Dickens en saison 1, William Shakespeare en saison 3, Doctor Who s’attaque à un autre grand nom de la littérature anglaise : Agatha Christie.
Le scénariste, Gareth Roberts, avait déjà écrit The Shakespeare Code, et revient donc aux commandes d’un épisode littéraire. Étant lui-même un fan du travail de la dame, l’épisode est en lui-même une référence tout entière.

Le Doctor et Donna se retrouve alors plonger au milieu de l’aristocratie britannique. Autour d’eux, Lady Clemency Eddison (Felicity Kendal) et son mari le Colonel Hugh (Christopher Benjamin), Robina Redmond (Felicity Jones), le révérend Golightly (Tom Goodman-Hill) et bien entendu Agatha Christie (Fenella Woolgar). Il suffit d’avoir lu un des romans, ou vu une de ces adaptations pour faire le parallèle. Comme les Anglais le disent, il s’agit alors de portraits de gens ‘poshy‘ (chic ou snob, chez nous).

Gareth Roberts a choisi d’opter pour le ton de la comédie, ce qui offrira constamment un décalage entre les protagonistes, le comportement de Donna et du Doctor, et le sérieux avec lequel est traitée cette affaire d’abeille géante. Car, oui, ce meurtre, aussi sérieux soit-il, trouve son origine dans une piqûre de guêpe, d’une énorme guêpe. Autant dire que cela jure dans le paysage.

Outre les multiréférences faites à l’auteur et à ses œuvres (on ne fera pas de liste !), et au mise en scène qu’elle employait (les dialogues entre les serviteurs, et le discours de Poirot lors de la révélation par exemple), l’épisode utilise les évènements de la vie d’Agatha Christie. Le travail fourni est assez remarquable, et l’épisode est un vrai divertissement. Il est d’ailleurs assez impressionnant de voir les acteurs capables de tant de sérieux, quand il s’agit d’intégrer une guêpe dans l’histoire, tout particulièrement sur la fin. C’est d’ailleurs un peu la grosse faiblesse de l’épisode, cet insecte.

Malgré quelques mauvaises idées, l’épisode se révèle être d’une qualité bien supérieure à ces prédécesseurs. Pas de lamentations, ni de discours moral, et plus de fun, et il faut dire que cela manquait singulièrement ces derniers temps.

Pas d’épisode la semaine prochaine. Il faudra donc attendre le 31.

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