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Doctor Who – The Impossible Astronaut (6.01)

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Dr who 601 - Doctor Who - The Impossible Astronaut (6.01)

Le Doctor invite Amy, Rory, et River à un pique-nique. Là, il va mourir devant leurs yeux. Peu de temps après, ils le retrouvent, mais il n’est pas au courant de ce qui s’est passé. Ils partent ensemble en 1969 pour découvrir ce qui est à l’origine de ce mystère.

Pour démarrer fort la saison, Le Doctor se fait tuer sous les yeux de tous ses amis avant de revenir. Steven Moffat aime les puzzles temporels et nous en a préparé un gros – en deux parties – pour bien lancer cette sixième saison. Et afin que l’on comprenne bien ce qui est en jeu, on nous offre un peu de légèreté avant de nous délivrer une scène coup-de-poing qui change soudainement l’atmosphère et impose des enjeux de taille.

L’ouverture est donc légèrement déconcertante, ne semblant mener nulle part jusqu’au moment où nous sommes plongés dans la confusion la plus totale. Après ça, les questions vont s’accumuler, ainsi qu’un certain inconfort entretenu par Amy qui ne sait pas trop quoi faire avec ce qu’on lui met dans les mains – un sentiment qu’il est facile de saisir à ce moment-là.

Heureusement, l’intrigue va finalement trouver des bases plus solides pour bien se lancer, accueillant au passage Mark Sheppard dans le rôle d’un ex-agent du FBI en charge d’une mission bien particulière pour le Président Nixon.

Le Doctor nous emmène en 1969 et cabotine d’un bout à l’autre du voyage ; Rory ne semble pas savoir où se mettre ; et River parle mystérieusement et entretient ses propres secrets. Retour à la normale, donc, pour une seconde moitié d’épisode qui va s’occuper de mettre Amy à sa place : dans le rôle de celle qui pourra sauver le Doctor. On ajoute une enfant effrayée et on a tous les ingrédients d’une aventure traditionnelle du 11ème Doctor Who.

The Impossible Astronaut parvient tout de même à ne pas posséder un aspect trop ordinaire, et ce n’est pas uniquement dû au fait que l’épisode a été tourné aux États-Unis. Ça y contribue, certes, mais le point fort de l’histoire se trouve dans la dynamique entre les personnages qui, bien que désormais familière, se montre beaucoup plus nuancée et maitrisée que précédemment. Les acteurs apparaissent bien plus à l’aise dans leurs rôles et ça permet de sortir certaines scènes trop classiques d’une lourdeur qui aurait été inévitable auparavant.

En conjuguant cela avec la couche mythologique de l’intrigue et l’apparente complexité de sa construction, cette reprise dépasse rapidement l’aspect brusque et brouillon de son démarrage pour progressivement devenir captivante au point que même si la scène de fin aurait pu posséder plus de force, elle nous laisse au niveau où on veut juste avoir la suite.

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