Le Tardis arrive sur une base, près d’une planète à l’orbite d’un trou noir, phénomène normalement impossible. L’équipage croit qu’un pouvoir maintient la cohésion pour le bien de l’Empire humain. Cependant, un mal ancien est aussi là.
Première partie d’une histoire, où l’on se situe pour l’occasion bien loin de chez nous. C’est une situation rare dans cette nouvelle série, alors on peut le faire remarquer. Rose et le Doctor arrivent, bien heureux, cependant la situation va vite évoluer, et en fait, elle va progressivement dégénérer. Jusqu’à la fin. Et comme c’est à suivre, ils vont devoir en voir d’autres.
Le Doctor et Rose sont arrivés sur une base, et tout près d’eux, un trou noir. Comment la cohésion est-elle possible ? Ce n’est pas vraiment la question qui obsèdera, car tout le petit monde va être bousculé. Une force ancienne rode, une écriture que même le Tardis ne peut déchiffrer est là. Mais que se cache-t-il près de la base, sur la planète ? Une force étrange semble pouvoir prendre possession des humains, mais aussi de leurs aimables esclaves, les Oods. Ils servent le peuple humain, ils n’ont pas d’autres raisons d’existence, et cela ne les contrarie pas outre mesure. C’est parfait donc ! Rose est bien contre l’esclavage, mais enfin elle ne va pas lever une rébellion, ici, quoiqu’il arrive, elle est bien plus préoccupée par son cher petit Doctor.
Nouvelle espèce (les Oods), une force obscure en coulisse, de l’action, et un rythme bien dosé. Cette première partie est bien menée, et si on a depuis un moment compris le schéma narratif de ce type d’intrigue en deux épisodes de la série, cela n’en reste pas moins d’assez bonne facture, avec quand même une touche différente. On a presque l’impression que quelques efforts ont été faits pour mettre en place les éléments, pour que cela soit un peu compliqué. C’est une bonne chose en soi, nous avons une ambiance particulière, collant à l’épisode, et lui donnant une identité. C’est du Doctor Who, et du bon.