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Que vaut Dynastie, le reboot improbable du soap des années 80 ?

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dynatie 2017 CW - Que vaut Dynastie, le reboot improbable du soap des années 80 ?

Années 80. Pour concurrencer CBS qui diffusait Dallas, ABC développa Dynastie qui deviendra – après une première saison peu concluante – un véritable succès et trouvera ainsi sa place parmi les soaps les plus marquants du petit écran.

Et si Dallas a récemment connu une suite grâce à TNT, The CW a quant à elle choisi de ramener Dynastie à l’écran en misant sur un reboot.

Développée par Josh Schwartz, Stephanie Savage (le duo de The O.C.) et Sallie Patrick (Revenge), cette nouvelle série nous propose de retrouver la famille Carrington.

Retour à la case départ

Les Carrington forment une riche famille d’Atlanta dont le patriarche Blake est sur le point d’épouser Crystal (Nathalie Kelley), une de ses collaboratrices – au grand dam de son ambitieuse et manipulatrice de fille Fallon (Elizabeth Gillies). Le mariage est aussi l’occasion pour Steven, le fils vilain petit canard de la famille, de faire son retour. Tout cela sous l’oeil inquisiteur d’Anders, le majordome de la famille…

Ce point de départ nous promet donc bien évidemment de la légèreté et des rebondissements qui se doivent d’être toujours plus énormes. Et il faut bien le dire, il y a de la place sur le petit écran américain à l’heure actuelle pour ce type de drame familial bling-bling depuis la fin de Revenge et le possible désintérêt que peut susciter Empire. Dynasty est le bon moyen de combler ce manque en s’appuyant sur un classique de la télévision américaine.

L’appui d’un casting d’habitués

Dynastie ne se contente pas juste de jouer sur son nom pour attirer les téléspectateurs, la série a également fait appel à des visages familiers pour les sériephiles, des noms ayant déjà fait leur preuve dans le registre du soap.

C’est ainsi que l’on retrouve Grant Show (Melrose Place et plus récemment Devious Maids) dans le rôle du puissant Blake Carrington). Mais on notera surtout les retrouvailles de l’équipe créative de The O.C. avec Alan Dale (Caleb Nichol, le père de Kiki) dans un rôle presque à contre-emploi. Il n’endosse pas ici le costume du riche chef de famille, mais celui de… majordome de la maison. Il se présente alors comme une sorte de version démoniaque de Niles d’Une Nounou d’Enfer !

Le meilleur est encore à venir, pourrait-on dire, avec l’arrivée prochaine de Nicollette Sheridan (Desperate Housewives) qui va devoir marcher dans les pas de la grande Joan Collins, étant la nouvelle interprète de la mythique Alexis Colby, la première femme de Blake.

Un soap qui se respecte

Présentée par certains comme une sorte d’Empire avec des blancs, l’équipe derrière la nouvelle Dynastie a également modernisé la série à travers un casting plus diversifié et des thématiques d’actualité sans pour autant s’éloigner des ingrédients qui font le genre.

Après 9 épisodes, Dynastie s’est affirmée surtout comme une série truffée de clichés, avec des rebondissements cousus de fil blanc, mais qui fonctionne pour la simple et bonne raison qu’ils sont faits dans les règles de l’art. L’écriture nous les présente non pas comme des facilités scénaristiques, mais bien comme des codes du genre qui sont pleinement embrassés et exploités.


Dynastie est donc une récréation bienvenue et agréable à suivre. La série ne se prend pas au sérieux et ne cherche pas à être plus que ce qu’on attend d’elle et c’est certainement pour cela que ça fonctionne. Je la retrouverai avec plaisir en janvier ! Et si vous souhaitez la rattraper, elle est disponible (en VO et en VF) sur Netflix en diffusion J+1.