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Séries Fear The Walking Dead : Être parents au temps des zombies (2.13)

Fear The Walking Dead : Être parents au temps des zombies (2.13)

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Fear The Walking Dead Saison 2 Episode 13 - Fear The Walking Dead : Être parents au temps des zombies (2.13)

Travis soigne James et s’inquiète que Chris n’ait aucun remords pour avoir tué le fermier. Après la bévue de Madison, l’hôtel se voit forcé de refuser l’entrée à de nombreux humains à la dérive.

Il n’est pas aisé de réellement savoir ce que les scénaristes de cette saison 2 de Fear The Walking Dead veulent faire de la série. La première partie était un long teasing nous menant au ranch de Celia. La seconde est quelque chose, mais cela change toutes les semaines, donc il est difficile de réellement s’arrêter sur une thématique.

Celle qui domine dans cet épisode 13 est le rôle des parents. Malheureusement, cela signifie que l’on doit passer la plus grande partie d’une heure avec Travis et Chris. Une perspective qui n’est habituellement pas au sommet des attentes de n’importe qui regardant cette série. Si Travis était seul, la possibilité d’être surpris serait présente, mais il est question de le voir tenter de raisonner son fils qui est fièrement devenu un psychopathe.

Là où Ofelia a soudainement pris une nouvelle dimension en trois flashbacks dans l’épisode 12, Chris en a perdu bien plus avec pourtant un temps d’antenne supérieur avec lequel travailler. Concrètement, Lorenzo James Henrie parait déterminer à nous montrer à quel point il peut être un acteur sans intérêt. Sa capacité à être inexpressif est impressionnante et sa façon de délivrer ses lignes de dialogues est étonnement irritante. C’est comme si l’acteur se refusait de jouer dans la même série Cliff Curtis.

Bien entendu, ce n’est pas nouveau. Le problème est que suivre Travis se lamenter sur le fait que son fils est une cause perdue, même s’il ne parvient pas à l’admettre lui-même est trop typique de Fear The Walking Dead. Comprendre que cela aurait dû être abordé plus tôt au lieu d’être autorisé à continuer jusqu’au moment où l’ennui – et/ou le ridicule – a pris le dessus. Il est difficile d’être investi dans le voyage de Chris et celui de Travis en souffre également.

Cet épisode 13 prend donc une situation, l’étire plus que de raison, la retourne dans tous les sens jusqu’à ce que le propos de départ ait été oublié et s’en sert finalement pour créer un cliffhanger qui tombe misérablement à plat.

A côté de ça, Kim Dickens et Alycia Debnam-Carey se retrouvent avec pour mission d’injecter une pointe de vie au milieu de tout cela et elles doivent le faire en une seule scène. Celle-ci arrive bien trop tard et, pire, elle aurait dû se jouer dans l’épisode 12 quand cette relation mère-fille était justement le centre d’intérêt.

Timing catastrophique, acteurs transparents et absence de morts vivants, voilà une manière de résumer ce qui est devenu problématique dans Fear The Walking Dead. Au moins, la première moitié de la saison s’efforçait de fournir sa dose d’action une fois par épisode minimum, créant des situations qui étaient certes parfois un peu trop téléphonées, mais qui généraient le minimum de suspense attendu.

Pas de suspense ici, mais un montage non-linaire qui avait pour but de nous suggérer que quelque chose de tragique était peut-être arrivé à Chris. Difficile de tomber dans le panneau quand le personnage est à ce point problématique, mais l’attention était bonne. Pour tout le reste, cet épisode 13 de Fear The Walking Dead est à oublier.

On peut encore espérer que la série finira par réaliser son potentiel, même si ces récents épisodes ne vont pas dans ce sens. Quoi qu’il en soit, AMC proposera la semaine prochaine les deux derniers épisodes de cette saison 2. Avec un peu de chance, l’histoire reprendra forme.