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Séries Arrowverse The Flash : rapide comme l’éclair (pilote)

The Flash : rapide comme l’éclair (pilote)

The Flash 1x01 - The Flash : rapide comme l’éclair (pilote)

Après l’explosion de l’accélérateur de particules de S.T.A.R. Labs, Barry Allen est frappé par la foudre et tombe dans un profond coma. Quand il se réveille 9 mois plus tard, il a changé. Désormais, il est capable de courir à une vitesse surhumaine et découvre qu’il n’est pas le seul à être doté de capacités étranges.

Série dérivée d’Arrow et seconde adaptation du comic book éponymeir?t=critictoo 21&l=ur2&o=8 - The Flash : rapide comme l’éclair (pilote) pour la télévision, The Flash nous plonge dans les aventures de Barry Allen, l’homme le plus rapide du monde. Comme on le sait, il n’est pas né comme ça, puisque c’est un accident particulier qui lui a permis d’acquérir ses super-pouvoirs.

Le début de l’histoire a déjà été introduit lors du passage de Barry – incarné par Grant Gustin – dans la seconde saison d’Arrow. Néanmoins, ce pilote reprend tout à zéro pour que les nouveaux venus puissent bien tout comprendre. Cela n’empêche pas Oliver Queen de faire une courte apparition, un clin d’œil qui est là pour faire plaisir aux fans et pour renforcer les fondations de cet univers DC Comics qui prend forme sur The CW.

D’ailleurs, comme la série qui lui a donné le jour, The Flash ne manque pas de faire des références aux comic books qui lui servent de base, sans pour autant laisser cela créer de la confusion pour les non-lecteurs. En fait, à part la scène finale, tout est agencé de façon à alimenter la partie exposition en portant l’accent sur la découverte des pouvoirs et les motivations de Barry.

Dans ce sens, le show est réellement construit pour devenir un procedural drama policier. Comme on peut s’en douter, chaque épisode semble être destiné à mettre en avant une nouvelle personne dotée de super-pouvoirs. Cela s’annonce classique et répétitif, mais la mythologie pourrait bien avoir besoin de cela pour se développer dans un premier temps.

En tout cas, ce pilote fait les présentations efficacement, bien qu’il s’aventure par moment un peu trop dans des clichés superficiels pour installer l’intérêt romantique de Barry et pour introduire ses nouveaux amis de S.T.A.R. Labs. Si le Dr Harrison Wells (Tom Cavanagh) est prometteur avec ses secrets et son égo, Caitlin Snow (Danielle Panabaker) et Cisco Ramon (Carlos Valdes) paraissent destinés à n’être que des sidekicks sous-exploités réduits à répéter quelques gimmicks.

Avant de voir dans quelle direction les différents protagonistes s’imposeront dans l’univers de Barry Allen, on peut déjà apprécier que l’action tienne la mesure. Ce pilote réalisé par David Nutter nous sert des effets spéciaux solides qui restent simples tout de même. Dans ce registre, on peut donc s’attendre à ce que les futurs affrontements entre Barry et ses ennemis soient du même acabit, qu’ils soient crédibles sans être trop imposants de façon à ne pas dominer l’histoire.

Dans une certaine limite, cette nouvelle série sur Flash n’est finalement pas trop éloignée de la précédente qui mettait John Wesley Shipp dans la peau du héros. Ce dernier est de retour, mais il joue cette fois le père de Barry. C’est un choix de casting sympathique dans ce sens et on peut espérer que l’acteur en fasse un peu plus par la suite. Néanmoins, cette version 2014 se montre plus jeune et colorée, mais moins excentrique que son ainée. Elle s’inscrit également dans une tonalité moins sombre qu’Arrow, sans pour autant s’en éloigner fortement.

Au final, The Flash fait ses débuts de façon solide. Il y a clairement une équipe créative bien rodée derrière ce nouveau show, ce qui est l’avantage des séries dérivées. Cela dit, bien que tout cela se présente comme étant potentiellement sympathique à suivre, si la mythologie tarde à prendre forme, l’aspect procedural pourrait installer rapidement une routine peu intéressante. D’ailleurs, là où Arrow débutait avec des objectifs ambitieux, son spin-off se focalise sur un mystère dont la résolution n’est pas primordiale dans un premier temps, ce qui pourrait se révéler être handicapant par la suite. Il y a tout de même de quoi corriger ça sans trainer.

Cette critique a déjà été publiée le 25 juin 2014. La version pré-air de cet épisode est similaire à la version finale diffusée cette semaine sur The CW.