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Séries Glee Glee – Asian F (3.03)

Glee – Asian F (3.03)

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Glee 303 - Glee - Asian F (3.03)

Mike, jongle entre la chorale, le cours de remise en forme et le casting pour la comédie musicale du lycée et ses performances scolaires en pâtissent, ce qui provoque la colère de son père. Will décide d’inviter les parents d’Emma à dîner afin de faire leur connaissance.

Glee nous offre enfin un épisode rythmé, profond, drôle et visuellement ambitieux. Après un démarrage pour le moins tiède, Asian F rentre directement dans un top 10 de la série. Trois raisons à cela : Des séquences musicales très inspirées, des intrigues resserrées, et Brittany.

Commençons d’ailleurs par la cheerleader. Que demander de plus qu’une reprise de Beyoncé à la meilleure danseuse du groupe ? Si la voix reste encore le maillon faible d’Heather Morris, la chanson n’a de toute façon pas besoin d’avoir un timbre comme celui de Rachel. Les couloirs du lycée ont bel et bien pris un coup de chaud, et nous avec… On en veut encore, encore, encore.

Et si « Who run the world ?» restera d’anthologie, les autres performeurs ne sont pas en reste.  De Mercedes à Mike, en passant par Rachel et Will (dans une reprise de Coldplay plutôt pas mal, mais au final anecdotique comparée aux autres morceaux), l’épisode est très chargé en musique, mais sans jamais noyer les intrigues.

C’est Mike et Mercedes qui font office de leaders avec des histoires bien tenues et traitées sérieusement. Avec Mike, la série remet un peu grossièrement en avant la question de l’immigration et des efforts colossaux des aïeux pour assurer à leurs enfants de meilleures conditions de vie sur la terre promise d’Amérique ; la foi du personnage quant à son avenir fait plaisir à voir, et offre de beaux moments. Mercedes, qui a su se rendre très énervante par le passé, remplit quant à elle très bien sa fonction de challenger et entame une storyline – celle de l’éternel second couteau qui veut prendre son envol – qui possède de joyeuses perspectives.

Il y a donc ici tout ce qu’on attend du Glee des grands jours : des tours de chant inspirés et bien répartis sur l’épisode, des trames principales rondement menées et des histoires secondaires légères, mais bien construites. Sans oublier l’humour, qui a lui aussi pointé son nez à plusieurs reprises. La pause déjeuner du Coach Beiste restera d’une horreur sans nom, tandis que la scène de dîner avec les parents « ginger supremacists » d’Emma tend vers l’hallucination la plus totale. C’est officiel, la saison de Glee vient de commencer. Bonne nouvelle !

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