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Séries Glee Glee – Britney/Brittany (2.02)

Glee – Britney/Brittany (2.02)

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glee 202 - Glee - Britney/Brittany (2.02)

Will rencontre le nouveau petit ami d’Emma. Toujours amoureux d’elle, il va tenter de lui montrer qu’il a changé. Lors de leur passage chez le dentiste, les membres du Glee Club fantasment leur vie, et Britney Spears n’en est jamais très loin…

Kurt : Britney IS Pop Culture !!!

Ca y est ! La saison 2 de « Glee » a enfin commencé ! Après un premier épisode sympathique mais un peu vain, on rentre enfin dans le vif du sujet. Et la venue de la princesse de la Pop a sans doute facilité les choses. Véritable Ode à l’icône « Britney », cet épisode regorge de bonnes choses.

D’abord, on assiste au retour d’Emma et de Terry, qui vont revenir compliquer les affaires de Will. Emma et son nouveau chéri, Carl (John Stamos, tout en bronzage et sourire ultrabright, laisse penser qu’on va beaucoup s’amuser avec lui durant cette saison), vont sans doute devenir le principal objectif du prof. Le choc Will/Carl risque d’être – on l’espère en tout cas- fun et passionnant. Entre le dentiste cool et le prof coincé, Emma devra, à un moment ou un autre, choisir. Terry est également dans les Starting Blocks, et réussit son entrée dans une séquence courte mais fracassante, et annonce sa volonté de récupérer son ancien ami. Emma – Carl- Terry – Will : Que de promesses pour la suite.

Côté élèves, là aussi il se passe pas mal de choses. Le couple Finn/ Rachel parait plutôt fragile (ce sont des lycéens, ne l’oublions pas), mais la fin de l’épisode laisse présager une période calme. On devrait donc voir un peu de sérénité (et de subtilité ?) dans le jeu de Lea Michelle et Corey Monteith, ce qui nous fera le plus grand bien. Arty lui va probablement passer une partie de la saison à tenter de reconquérir Tina. Une bonne piste narrative en soi, mais le fait de l’intégrer à l’équipe de Football est tellement surréaliste que cela paraît un peu casse-gueule.

Mais venons- en  à l’évènement de cet épisode. Si ses apparitions sont plus qu’anecdotiques (elle a au moins le mérite de passer, pas comme Madonna ou Lady Gaga), Britney Spears enflamme l’épisode. Pas par ces apparitions donc, mais bien par ses chansons, que dis-je, ses hits interplanétaires. « Baby One More Time », « Toxic », « I’m a slave 4 U », « Me against the Music »: Les auteurs n’ont pas pioché dans la B-List. Bien leur en a pris, avec ces 4 titres, l’épisode devient enfin sexuel, et augmente clairement la température. Tous les personnages deviennent des êtres charnels, et les esprits s’échauffent (les dialogues dans les gradins lors de la chanson « Toxic » se révèlent par là géniaux). Combinaison rouge, robes d’écolières, justaucorps transparent, toute l’imagerie « Britney » est là. Côté réalisation, les clips de la chanteuse sont retranscrits avec un sens de la copie hallucinant. On pourrait même reprocher un mimétisme trop important,  un peu de liberté aurait été bienvenue.

Mention spéciale quand même à Heather Morris, qui montre tout son potentiel sur 2 morceaux. Si la cheerleader danse comme une déesse, le chant reste la lacune. Pas de quoi s’affoler pour autant, le contrat est rempli, et on aimerait des épisodes centrés sur des personnages secondaires plus souvent (celui d’Arty la saison dernière était de ceux là). L’épisode joue donc évidemment sur la stature de Britney, et en profite pour lâcher quelques références à sa mythologie (« Leave Brittany alone !», fantastique) et continue d’ancrer le show dans son époque. Plus que jamais, « Glee » joue sur son argument de vente principal : Série du moment  (pour ceux qui n’ont pas saisi le « Is this real Life » de Rachel, allez taper cette phrase dans youtube, vous comprendrez).

Le phénomène de la pop et le phénomène télévisuel étaient faits pour se rencontrer. Les attentes étaient hautes, la satisfaction n’en est que plus belle. Dynamique, drôle, entraînant, l’épisode est très réussi. Les premières rumeurs annoncent déjà un retour de Miss Spears dans le show, et il reste encore quelques tubes à égrener (« Womanizer », « Circus », « Oops I did it again », entre autres), On s’en frotte déjà les mains.

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