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Séries Glee Glee – Choke (3.18)

Glee – Choke (3.18)

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Glee 318 - Glee - Choke (3.18)

Kurt et Rachel se voient enfin offrir leur audition pour NYADA, avec la venue d’une prestigieuse directrice de casting. Rachel conseille à Kurt de ne prendre aucun risque quant à la chanson qu’il doit interpréter. Puck se retrouve dans l’obligation d’avoir une bonne note pour avoir son diplôme et demande de l’aide à ses amis. Le coach Beiste arrive au lycée avec un œil au beurre noir…

Voilà – enfin ! – un épisode important. Après plusieurs semaines où l’ambiance (Disco, Houston) primait sur l’histoire, il était temps de refaire avancer cette saison 3 vers sa conclusion, qui doit voir partir quelques-uns des piliers du Glee Club. Cependant, si Choke possède pas mal d’enjeux, et pas des moindres, leur traitement laisse cependant parfois à désirer.

Il y a pourtant quelques points de départ intéressants. Tout d’abord, la partie violence conjugale avec le coach Beiste, qui semble très cliché dans son introduction, puis fait demi-tour et arrive à nous surprendre, avant de retomber dans un épilogue moralisateur et prévisible. Glee n’a jamais été fort avec les problèmes d’adultes. Quoi qu’il en soit, l’actrice tout-terrain qu’est Dot Jones nous emporte avec elle à chaque séquence. Son aveu de faiblesse avec les deux autres coachs est – comme toujours – d’une justesse et d’une profondeur rare.

On pourra cependant, et notamment sur cet arc narratif là, se réjouir du retour de Sue en grande forme. Répliques sur des poissons dans le visage,  des trous dans une tente, Black Sue, … telle une oasis dans le désert que traverse Glee en ce moment, Sue Sylvester apparaît comme l’élément qui manque trop souvent dans une période plutôt sérieuse (et triste) qui irrigue la série. Si voir partir les membres fondateurs (ou quasi) de la chorale peut amener un peu de nostalgie, les scénaristes ont trop souvent oublié le fun et la folie qui fait le charme des meilleurs épisodes.

Les seules folies de Choke vont être d’ailleurs modérées, entre Kurt qui surjoue un peu trop son casting  pour être vraiment appréciable et la chanson sur les plaines d’Espagne, un peu marrante mais trop WTF ?. Le numéro musical de Puck sera donc le passage fort de l’épisode, ambitieux énergique et (osons le dire) vaguement punk. Ça fait toujours du bien un peu de défoulement.

Par contre, et il va falloir arrêter rapidement, car c’est très énervant, Glee à tendance à jouer au prestidigitateur en ce moment. Elle fait disparaître Rory et Sugar pendant 3 épisodes, pour les faire réapparaître, mais faire disparaître à son tour Quinn, sans doute trop encombrante dans son fauteuil. Aucun des épisodes de Glee n’a jamais fait jouer tout son cast en une seule fois, et les scénaristes n’hésitent pas à meubler leur décor avec ceux qui ne « servent pas ». Pourquoi alors se passer de Quinn et seulement d’elle ? Mystère.

Nous avons là un épisode qui pouvait promettre beaucoup, mais qui n’aura finalement qu’effleuré ses sujets, à l’image de ses deux guest-stars, Thomas Calabro (pour tous les nostalgiques de Melrose Place)  et surtout Whoopi Goldberg, qui n’aura même pas eu les honneurs d’un tour de chant. L’actrice se contente d’incarner, avec talent, mais sans éclats, une directrice de casting autoritaire. Un peu léger quand l’on sait l’énergie et (tiens tiens !) la folie qu’elle aurait pu amener sur scène. Dommage.

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