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Séries Glee Glee – Saturday Night Glee-ver (3.16)

Glee – Saturday Night Glee-ver (3.16)

glee 316 - Glee - Saturday Night Glee-ver (3.16)

Afin de motiver les troupes et surtout d’aider certains élèves à s’interroger sur leur avenir post-lycéen, Will et Sue décident de faire travailler la chorale sur un album particulier, la bande originale de « Saturday night Fever ».

Il est temps pour Glee de sortir les boules à facettes, les pattes d’eph’ et les cols pelle à tarte (ainsi qu’une piste lumineuse du plus bel effet) : c’est soirée disco à McKinley High. Les réfractaires à ce genre musical passeront vite, les fans vont forcément taper du pied. Au-delà des chansons, quelques séquences narratives, même si ce ne sont pas les meilleurs passages de l’épisode, valent le coup de s’y arrêter.

Saturday Night Glee-ver est surtout centré sur Finn, Mercedes et Santana puisqu’ils sont tous trois sur le départ après l’obtention de leur diplôme. Si l’on suivait un peu Finn par le biais de Rachel avec la possibilité qu’il la suive à New York, il est vrai que les deux autres étaient un peu sur la touche niveau histoire récemment. Le devant de la scène les rappelle, et si Mercedes n’a jamais été très passionnante côté narration, Santana offre toujours un intérêt supplémentaire dans les épisodes où elle est mise en valeur. Lignes de dialogues toujours aiguisées, jeu avec Brittany sans cesse renouvelé : Naya Rivera est comme toujours au top, notamment quand elle devient cette bombe artistique sur «  If I can’t have you ». Pour paraphraser son personnage, avec ou sans Glee, Naya Rivera sera belle est bien célèbre un jour.

Mercedes n’est pas en reste avec son morceau « Disco Inferno », qui rappelle les Gloria Gaynor et Diana Ross des grands jours. Si son potentiel vocal n’a jamais été mis en doute, son histoire avec Sam, traité trop irrégulièrement et souvent à la va-vite, n’inspire qu’un léger ennui. Idem pour Finn, là aussi sauvé par «  More than a woman », qui donne immédiatement des envies de chalouper avec son amoureux/se, mais qui commençait à nous fatiguer avec ses atermoiements. Bonne nouvelle, sa décision est prise, nous devrions être tranquilles de ce côté-là.

L’épisode va aussi sortir du cadre Glee Club pour nous emmener chez les Vocal Adrenaline et nous présenter Unique, un personnage venu de nulle part, dont on ignore également la finalité. Mais, il faut définitivement parler de lui/elle, et souligner la performance transgenre, qui nous expose sans ménagement une créature incroyable, au talent indéniable, surtout dans ses Boogie Shoes. Une révélation.

Le reste des chansons est (sauf allergie au genre donc) tout ce qu’il y a de plus réussi. On ne peut plus fédérateurs, ces morceaux de Saturday Night Fever sont des classiques instantanés, démodés mais intemporels, kitsch mais bizarrement classes, qui forcent la réalisation des séquences musicales à se mettre au diapason, fondus dans la fumée de la piste et halos scintillants de mille feux autour des spots.

Un épisode sans éclat narrativement parlant, mais ô combien magnifié par le cachet ‘70s de l’ensemble, qui rend tout cela fort agréable et donne envie de faire des moulinets avec les bras. Après Saturday Night Glee-ver, les élèves (et les spectateurs) ne pourront plus dire : Disco Sucks !!!

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