Aller au contenu
Séries Glee Glee – Sweet Dreams (4.19)

Glee – Sweet Dreams (4.19)

  • par
  • 3 min read

Glee saison 4x19 - Glee - Sweet Dreams (4.19)

Rachel a décroché une audition pour « le rôle de sa vie », Fanny Brice dans Funny Girl, mais ne sait quelle chanson chanter pour montrer son talent. Finn découvre la vie universitaire aux côtés de Puck, mais Will lui demande de revenir enseigner au Glee Club à ses côtés.

L’épisode de la semaine dernière de Glee avait marqué un temps d’arrêt dans le déroulement « classique » de la saison. Un épisode à part, déconnecté de tout enjeu narratif développé précédemment. Il fallait avec Sweet Dreams revenir dans la dynamique et reparler de compétition – puisque nous sommes déjà à l’épisode 19 et que tout le monde, surtout les scénaristes, semblait l’avoir oublié. Les Regionals sont donc en ligne de mire, et ça n’a pas l’air d’inquiéter grand monde. Sauf peut-être Marley, qui a bossé dans son coin pour nous concocter quelques chansons. Et quelles chansons…

Commençons donc par cela, puisque c’est bel et bien de chansons et du choix pour les Regionals qui occupent le devant de la scène cette semaine. Si Will ne fait effectivement pas preuve d’originalité pour sa sélection, que dire des productions de la leader de la chorale. Si elle présente ses compositions à ses amis en espérant qu’elles ne soient pas juste du « mauvais Taylor Swift », on peut par contre rapidement rapprocher les deux chansons d’un « Disney moyen ». Des paroles assez insipides prônent l’amitié et l’entraide, pour dire que c’est important les amis dans la vie. Merci Marley, on avait vraiment besoin de toi pour apprendre ça. Il y a deux ans, la série avait proposé des chansons originales. Quatre pour être exactes. Et si elles n’étaient pas toutes formidables, certaines avaient au moins eu l’intelligence de ne pas prendre les auditeurs pour des imbéciles et possédaient un peu de second degré. Ici, rien à se mettre sous la dent, la deuxième (la pop, puisqu’à chaque fois que Glee nous a présenté des chansons originales, elles se constituaient à chaque fois d’une balade et d’une pop song) n’étant qu’une resucée des autres chansons pop présentées en saison 2. En extrapolant, on pourrait dire qu’elles reflètent parfaitement l’exigence qualitative de la série : inoffensive et qui a perdu son mordant.

Reste quand même un moment musical qui permettra de sauver quasiment l’épisode de la déroute complète : « Don’t Stop Believin’ ». Evidemment. Si les scénaristes ont été fainéants sur les chansons de Marley, ils ont fait preuve d’une belle audace sur une déjà entendue… à peu près 1000 fois dans Glee. Un coup de génie. Qui plus est cohérent. Si Sweet Dreams manque globalement d’humour et d’émotion, cette simple partie réussit à résumer pourquoi on aime (encore) le show : un véritable esprit de troupe, une sincérité à toute épreuve et une facilité à s’auto référencer comme peu de séries savent le faire.

Cet épisode assez moyen au final n’est sauvé, une fois n’est pas coutume, que par la partie New York. Cela nous ferait presque oublier les passages universitaires avec Finn et Puck, marrants certes, mais là aussi qui auraient pu être, beaucoup, beaucoup plus déjantés. Tout ça pour en plus faire revenir Finn en tant que co-enseignant de la chorale. Un épisode pour rien donc. Ce qui est quand même un peu inquiétant : il n’en plus que trois avant la fin de la saison…

Étiquettes: