Aller au contenu
Séries Glee Glee – Vitamin D (1.06)

Glee – Vitamin D (1.06)

Glee 1x06 - Glee - Vitamin D (1.06)

Décidée à se débarrasser de Will, Sue informe Terri de la relation ambiguë entre Emma et son mari. Terri devient donc l’infirmière du lycée pour pouvoir garder son mari à l’œil et en profite pour pousser Ken à faire sa demande à Emma. Pendant ce temps, devant le relâchement de ses élèves, Will organise une compétition filles contre garçons pour les pousser à se dépasser et les résultats sont assez inattendus.

Sue revient verser sa bile jubilatoire sur ce pauvre Will, plus niais d’épisode en épisode, et lance Terri sur les traces de son mari potentiellement infidèle, mettant ainsi en branle toute la dynamique de l’épisode. Qui aurait cru qu’avoir Terri en personnage central serait aussi drôle ? La fausse future maman se révèle encore plus dérangée que prévu, entre sa distribution d’amphét’ aux élèves et ses manigances pour éloigner Emma de Will.

Malgré tout, Terri n’apparaît jamais réellement comme un véritable personnage, mais davantage comme un obstacle au bonheur du couple principal et le mariage qu’elle forme avec Will continue à nous laisser perplexes. Tout est mis en œuvre pour montrer à quel point ils ne sont pas faits l’un pour l’autre, contrairement à Emma avec qui Will a une alchimie évidente. Il est grand temps pour lui d’ouvrir les yeux, que ce soit au sujet de son mariage ou de ses sentiments pour Emma. Des années de séries ont tué le mythe romantique de l’amoureux indécis. Aujourd’hui, c’est juste agaçant. Qui plus est, le personnage d’Emma est profondément triste et sa relation pathétique avec Ken atteint des sommets lors de la demande en mariage. Les péripéties amoureuses des adultes ont donc un côté assez misérable, heureusement contrebalancé par la folie douce de Terri, géniale en infirmière incompétente.

Chez les gamins, la thématique du jour se résume à savoir gérer la pression et le message de la série est clair : la drogue n’est pas une solution. En même temps, le message inverse aurait été un peu douteux. C’est l’occasion de se pencher un peu plus sur Finn, qui croule sous les responsabilités entre le football, le Glee Club, le lycée et sa future paternité, et Rachel, obnubilée par ses rêves de gloire.

La série évite le discours moralisateur tout comme elle ne prend pas position au sujet de la grossesse de Quinn, même si on se demande dans ce dernier cas, si c’est par réel souci scénaristique ou tout simplement parce qu’elle n’en est pas capable. Glee n’a pas véritablement brillé jusqu’ici par la pertinence de son propos.

Du côté musical, les élèves du Glee Club, shootés aux amphétamines sous l’impulsion de Terri, offrent deux beaux medleys, complètement survoltés, qui renouent avec le brio des prestations de l’épisode précédent, les garçons, surtout, dont la reprise de Bon Jovi et Usher donne envie de hurler à tue-tête devant son écran. En revanche si quelqu’un pouvait donner des leçons de danse à Finn, ce serait bien.

Mais le meilleur vient, comme à l’accoutumée, de Jane Lynch qui délivre les scènes les plus drôles, de l’écriture de son journal intime à la scène avec l’infirmière scolaire dans les escaliers, sans oublier cette réplique incroyable  » I always thought the desire to procreate showed deep personal weakness. » Le rebondissement final nous promet de savoureuses vacheries pour l’épisode à venir.

Pourtant, malgré le côté très sympathique de Vitamin D, on ne peut s’empêcher de constater qu’après 6 épisodes, Glee n’a toujours pas grand-chose à offrir et reste cette comédie burlesque, certes amusante, mais sans aucun propos.

Étiquettes: