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Glory Daze – Pilot (1.01)

glory daze saison 1 - Glory Daze - Pilot (1.01)

En 1986 à l’université Hayes, Joel, Brian, Jason, et Eli démarrent leur première année et se lancent à la recherche d’une fraternité à joindre. Ils ont des plans pour l’avenir, mais leur première soirée va les pousser à réviser leurs priorités.

Le film de John Landis, Animal House, est inscrit dans la pop culture américaine de manière indélébile et, depuis sa sortie, il est devenu une source d’inspiration. Encore aujourd’hui, on y fait régulièrement référence et, il faut croire, certains essaient toujours de l’imiter, ou de s’en inspirer.

C’est plus ou moins là que Glory Daze se trouve, avec cette volonté de ramener la légendaire fraternité qui privilégie les fêtes, l’alcool, l’amitié, et beaucoup de stupidité, mais peu de réussite scolaire.

Pour ce faire, on nous introduit à 4 jeunes étudiants venant d’horizons différents, qui viennent de se rencontrer, et qui vont visiter ensemble les fraternités de l’université de Hayes afin de choisir laquelle rejoindre. Au départ, leurs parents, et eux-mêmes, avaient décidé d’un plan pour les années à venir qu’une soirée trop arrosée va venir bouleverser, imposant les bienfaits de l’improvisation – dira-t-on.

Le fait est que l’on se trouve au milieu des années 80 avec la musique qui va avec (la B.O. est naturellement un des points forts de l’épisode) et une volonté affichéé de jouer avec l’époque. Cela dit, entre l’excellent Tim Meadows dans la peau d’un professeur limite révolutionnaire et les quelques références à Reagan, on ne peut pas dire que l’on sente réellement l’esprit ‘80s transparaitre d’une histoire dont les protagonistes sonnent vraiment trop moderne dans un environnement qui l’est presque autant.

Basiquement, ce pilote n’arrive pas vraiment à imposer l’ambiance qui va avec son concept. À cela, on peut ajouter que ce qui se passe dans l’épisode est souvent trop poussif pour réussir à générer les rires clairement recherchés.

Malgré ça, on peut reconnaitre que les personnages sont immédiatement attachants et que certains gags parviennent à être véritablement efficaces, surtout dans les brefs moments où l’histoire part réellement en vrille.

Glory Daze n’a pas vraiment le potentiel pour devenir ce qu’elle semble vouloir être, ne ranimant que légèrement et ponctuellement l’esprit fraternité incontrôlable des ‘80s, mais le divertissement se laisse voir et pourrait éventuellement séduire un certain public. Peut-être que la suite sera plus débridée, mais, en attendant, c’est un peu trop gentil et poli pour réussir à devenir intéressant.