Aller au contenu
Séries GLOW : Prêt à en découdre ? (Pilote)

GLOW : Prêt à en découdre ? (Pilote)

  • par
  • 3 min read

glow saison 1 episode 1 - GLOW : Prêt à en découdre ? (Pilote)

Les années 80 ont le vent en poupe sur Netflix. Après Stranger Things, le service de streaming se propose d’explorer un autre pan de cette période avec la comédie GLOW.

Inspirée par l’histoire vraie de la ligue américaine de catch féminin, la création de Liz Flahive et Carly Mensch nous ramène à Los Angeles pour nous relater l’histoire d’un groupe de femmes liées par leur activité professionnelle. Elles ne sont pas de simples employées de bureau, elles auditionnent pour se lancer dans une carrière de catch avec l’émission GLOW – ou Gorgeous Ladies of Wrestling.

Avec son générique fluorescent, GLOW nous promet d’être une série colorée pouvant représenter dignement le style et peut-être même la folie des années 80. Couleurs vitaminées, justaucorps et brushing sont donc au menu et bien plus.

L’histoire suit spécifiquement Ruth Wilder (Alison Brie, Mad Men et Community), une actrice passionnée par son travail, mais qui n’arrive pas à décrocher de rôles intéressants – ou même inintéressants. En gros, il n’y a pas vraiment de place pour quelqu’un comme elle dans le business qui aime reléguer la femme au simple rôle de secrétaire. GLOW impose donc sans tarder et sans subtilité aucune son message féministe, pour mieux se concentrer ensuite sur le reste.

Ruth reçoit une invitation à une audition pour quelque chose de différent. Ce n’est pas pour du porno, mais pour du catch. Ruth fait alors ses premiers pas dans un univers qui pourrait bien lui offrir la chance de vivre de son art.

Ce premier épisode de GLOW nous montre le quotidien de Ruth, coincée dans une certaine morosité et luttant pour garder l’énergie pour se battre pour ses rêves. Cela la pousse à prendre de mauvaises décisions, dans sa vie privée et professionnelle. Si Ruth est une femme qui en veut, elle n’est pas non plus épargnée par la plume des scénaristes qui intègrent un certain nombre de situations clichées.

En fait, si le début de GLOW a un défaut, c’est bien dans sa manière d’agencer les évènements pour nous mener à l’inévitable. Ruth suit un parcours codifié qui cherche à la poser en femme battante, mais imparfaite. Bien qu’on n’évite pas un déroulement ordinaire de l’intrigue, cela n’empêche cependant pas la série d’afficher dès ce pilote sa capacité à se jouer et utiliser l’époque pour insérer quelques blagues et stéréotypes.

La prévisibilité ne vient pas vraiment entacher le plaisir qu’il y a à suivre son périple. Autour d’elle évolue une palette de personnages qui, avec peu, fait beaucoup. La meilleure amie Debbie (Betty Gilpin, vue récemment aussi en meilleure amie dans American Gods) et le réalisateur Sam Sylvia (Marc Maron) donnent le ton, alors que les autres « futures » catcheuses participent à créer une ambiance chaleureuse. Elles donnent envie d’en savoir plus sur chacune d’entre elles et de nous plonger un peu plus dans cet univers.

Avec son pilote, GLOW assure le divertissement comme il faut en nous promettant des personnages presque aussi colorés que son générique. Il en ressort une série avec une énergie indéniable qui nous promet de passer un bon moment dans un univers où combats, crêpages de chignons et rêve hollywoodien peuvent se mélanger sur fond de musique ‘80s.