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Séries Gotham Gotham : Jim Gordon contre la mafia (Penguin’s Umbrella – 1.07)

Gotham : Jim Gordon contre la mafia (Penguin’s Umbrella – 1.07)

gotham saison 1 episode 7 - Gotham : Jim Gordon contre la mafia (Penguin's Umbrella - 1.07)

La stratégie manipulatrice de Cobblepot continue de porter ses fruits, tandis que Jim Gordon doit faire face aux conséquences pour lui avoir épargné la vie. Fish Mooney veut le Pingouin mort, alors que Maroni refuse de céder son homme à Falcone.

Gotham continue sa remontée qualitative avec Penguin’s Umbrella, un épisode qui parvient à exploiter comme il se doit ce que les scénaristes ont difficilement réussi à installer dans ce début de saison.

Focalisé sur les retombées suite à la découverte par tout Gotham qu’Oswald Cobblepot est toujours de ce monde, cet épisode déroule – malgré quelques accrochages – une intrigue maitrisée aux ambitions explicites. Il faut passer outre le passage avec le jeune Bruce, plus encombrant qu’autre chose ou encore la romance mal écrite de Barbara et Jim. Cela n’affecte pas trop Penguin’s Umbrella qui laisse définitivement entrevoir ce que Gotham pourrait devenir si les scénaristes continuent dans cette voie.

Ces derniers semblent enfin avoir compris qu’il ne sert à rien de surcharger la série en figures connues des lecteurs de la bande dessinée, mais qu’il est préférable de se concentrer comme il se doit sur ceux qui aident réellement à l’évolution de l’histoire sur le moment présent. Alors que la mafia était absente de Spirit Of The Goat (1.06), elle reprend pleinement les devants au sein de ce nouvel épisode de Gotham pour le meilleur.

Par conséquent, les personnages se révèlent en bien meilleure forme, tout le monde tournant finalement d’une façon ou d’une autre autour de Cobblepot. Ce dernier occupe une place de choix dans cet épisode, même lorsqu’il n’est pas présent. Il fait clairement monter les enjeux, que ce soit dans les forces de l’ordre ou dans les rangs mafieux. Il solidifie en même temps sa place dans la série, Penguin’s Umbrella mettant alors parfaitement en avant les ambitions du personnage à travers ses méthodes manipulatrices et diablement efficaces. Si Robin Lord Taylor cherchait encore le bon ton à l’occasion pour le personnage, il semble l’avoir définitivement trouvé ici, aidé sans conteste par le scénario.

Il n’est pas le seul à profiter des évènements, c’est aussi le cas de Jim Gordon, aka l’homme honnête de Gotham. Ce trait le définit depuis le premier épisode, mais il est vraiment mis au service du personnage au sein de cet épisode. Il prend des décisions extrêmes, mais toujours dans le respect de ses valeurs morales, pour assurer sa survie et celle de sa bien-aimée. Barbara reste assurément un frein pour le personnage, et les scénaristes iront même jusqu’à l’utiliser dans cette optique. Son partenariat avec Bullock s’impose définitivement comme une des meilleures choses dans la série, tandis que leur capitaine profite du temps qui lui est imparti pour laisser entrevoir une femme plus complexe, qui doit elle aussi faire face à des dilemmes moraux.

Avec Penguin’s Umbrella, l’équipe créative parvient aussi à mieux employer l’imagerie du film noir, de même qu’à jouer avec les excès propres à leur univers. Ainsi, le psychopathe Victor Zsasz (campé par Anthony Carrigan, vu récemment dans The Flash) trouve aisément sa place à Gotham en tant qu’homme de main aussi dangereux que crédible. Les différents criminels ont en tout cas la place pour manœuvrer au sein de cet épisode, ce qui donne alors de véritables enjeux à ce qu’ils font – là où on regardait plus passivement avant.

Penguin’s Umbrella est donc un épisode de Gotham qui laisse présager du bon pour l’avenir de la série. Les scénaristes illustrent clairement le fait qu’ils vont dans une direction précise alors même que le ton du show se stabilise et se montre plus convaincant. Reste alors à voir si les épisodes qui viennent confirment cette tendance…