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Séries Gotham Gotham : il fait partie du programme (Selina Kyle – 1.02)

Gotham : il fait partie du programme (Selina Kyle – 1.02)

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Lorsque des sans abri sont retrouvés morts, Gordon et Bullock mènent l’enquête qui les conduit à une affaire de kidnapping. Maintenant loin de Gotham, Oswald Cobblepot doit se renflouer avant de pouvoir de nouveau passer à l’action.

En appelant son second épisode Selina Kyle, Bruno Heller laissait supposer que le personnage se retrouverait sur les devants de la scène. Cela est plutôt mensonger, la jeune fille étant au final assez en retrait avant l’acte final. Elle délivrera par ailleurs sa première ligne de dialogue assez tardivement au sein de cet épisode de Gotham.

Pour autant, chacune de ses apparitions est mise en scène – et chaque interaction la concernant – pour que l’on n’oublie pas que Selina est destinée à devenir Catwoman. Pour le moment, elle se fait juste appeler « Cat » avec beaucoup d’insistance.

D’ailleurs, à Gotham, les gens ne cessent de se rappeler les uns aux autres leur place. L’épisode reste alors presque bloqué dans un état introductif quasi constant. Même loin de Gotham, Cobblepot ne peut se défaire de son image de pingouin tandis qu’on ne cesse de nous dire que Jim Gordon a rejoint le programme.

En plus du programme (qui englobe beaucoup de monde), ce second épisode remet bien en place l’univers criminel de Gotham tout en introduisant un nouveau joueur à travers l’enquête de la semaine. Ainsi, le rapport de force entre Fish Mooney et Falcone est rappelé, même si les deux personnages étaient dispensables. Ils auraient pu être absents, ce qui aurait permis d’offrir plus de temps d’antenne aux deux criminels incarnés par Lili Taylor et Frank Whaley.

Outre le fait que les deux acteurs sont simplement sous-employés, ces deux méchants s’inscrivent plus dans la lignée de ton que l’on retrouve avec Fish Mooney qu’avec Falcone. Les scénaristes de Gotham semblent vouloir jouer avec une certaine forme d’excentricité et de grandiloquence tout en maintenant un ton noir et sérieux dont Gordon est le représentant. En ressort majoritairement un gros déséquilibre narratif, l’équipe créative n’ayant clairement pas encore trouvé le dosage adéquat pour que ces éléments se combinent.

Malgré tout, il faut noter que la relation entre Gordon et Bullock étant mieux définie, elle aide à donner une direction à cet épisode, même s’il y a des réglages à faire. Les deux flics naviguent donc dans un monde bien corrompu et peuplé de méchants hauts en couleurs. Gotham se présente comme un environnement idéal pour les psychopathes et autres personnalités dangereuses instables. C’est en tout cas autour d’eux que la série se construit – plus qu’autour de Jim. Le véritable méchant de l’épisode – personnage DC Comics qui est déjà apparu dans Arrow – reste dans l’ombre pour le moment, mais il est nommé à plusieurs reprises (rien n’est jamais dit une fois à ce stade) pour être à l’évidence vraiment introduit dans le show dans un épisode à venir.

Au final, si ce second épisode de Gotham se montre plus focalisé, il est clair qu’il va falloir du temps pour que les scénaristes parviennent à bien agencer tous les composants de la série. Pour le moment, ils sont un peu trop préoccupé par nous rappeler constamment à quel point la ville est corrompue et pleine de personnages/méchants mémorables au détriment même d’une exploitation moins grossière de ces derniers.

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