Cristina doit mettre de l’ordre dans ses idées pour découvrir dans quelle direction elle veut aller au sujet d’Owen. Ce dernier subit un interrogatoire qui le prépare dans le cas du procès qui touche l’hôpital. Bailey n’est pas très optimiste au sujet de son nouveau mariage. C’est le premier jour de travail d’Arizona depuis son accident.
Doucement, les conséquences du crash d’avion se dissipent dans Grey’s Anatomy, mais à ce stade, il y a encore des effets sur un certain nombre de personnages. D’une certaine façon, Owen est une sorte de dommage collatéral. Il n’était pas dans l’engin, mais il se retrouve à en payer le prix.
Sans surprise, Hunt est donc au cœur du procès et les scénaristes vont utiliser sa position pour faire progresser sa relation avec Cristina. Suite à l’accident et à son travail à ???, Yang a changé et il lui faut d’abord arriver à cette conclusion pour réaliser ce qu’elle veut. Le problème qui se pose ici est avant tout le fait que c’est évident depuis quelque temps et que le couple est plus ou moins destiné à se reformer. La véritable question est : quand ? Aussi, dans une certaine mesure : comment ? Owen apparait plus que résigné, et Cristina n’étant pas le genre à exprimer ses émotions facilement, les deux se dirigent dans des directions opposées. Tout s’articule de façon un peu trop prévisible, mais il y a quand même une couche sentimentale qui est effective. Car oui, Cristina et Owen semblent vraiment fait l’un pour l’autre.
Par contre, April et Jackson sont pris dans le tourbillon des intrigues les plus ressassées de la télévision, avec les issues les plus ordinaires possible. Ainsi, Kepner panique à l’idée d’être enceinte après 4 jours de retard (les séries sont remplies de personnages féminins réglés comme des horloges) et Avery doit donc gérer cette perspective. Pour autant, c’est lui qui se montre mature, responsable et touchant. La détresse d’April est tout l’inverse : exaspérante, puérile et égocentrique. Cela ne change pas jusqu’à la conclusion et l’insensibilité de la doctoresse vis-à-vis de son compagnon est irritante. À ce stade, on ne peut que souhaiter qu’Avery se trouve quelqu’un qui le mérite et que leur romance s’arrête vu que rien de bon ne veut concrètement en ressortir.
I Was Made for Lovin’ You voit aussi le retour d’Arizona au travail, un évènement géré avec un mélange de sérieux et d’humour. Il est temps pour elle, autant que pour Callie, d’aller de l’avant et c’est officiellement ce qui est fait ici. Quelques gags sont un peu lourds, mais l’ensemble aboutit sur une conclusion juste, grâce à Alex et la scène familiale avec Sofia.
Les couples de Grey’s Anatomy sont tous à des stades différents : là où un mariage est sur le point de se terminer, un autre se prépare ; là où un bébé ne verra pas le jour, un autre couple accueille la bonne nouvelle. Ainsi, Derek et Meredith resplendissent de bonheur, tandis que Bailey ronchonne à la perspective d’un autre mariage. Cette dernière apporte de nouveau ses moments comiques, mais il s’agit aussi pour elle d’accepter l’idée de cette alliance avec Ben et d’y donner un sens. En tout cas, cela vient compléter l’épisode, toujours avec une approche avant tout joviale, mais cette fois-ci, cela colle parfaitement à l’ambiance générale.
Grey’s Anatomy délivre donc un épisode plutôt léger, malgré sa volonté de créer quelques scènes émotives. Trop d’histoires se montrent prévisibles et les cas médicaux ont trop peu de place pour réussir à vraiment concerner.